jeudi 31 décembre 2015

Un regret:

celui de ne pas avoir écrit aussi souvent que je le voulais  sur ce blog.

Toujours de bonnes raisons pour retarder, et même annuler, l'écriture de billets pour ce blog. En tête de liste: monsieur Temps qui me fait parfois faux bond; en réalité, je dispose d'une banque de 24 heures à chaque jours comme tout le monde (équité mondiale) mais ... je gère parfois cette banque de drôle de façon!

Comme je l'ai déjà mentionné, je "consacre" une bonne partie de  ce temps (probablement plus que la majorité des gens) à DORMIR. C'est que le sommeil est très important pour moi. Ensuite, je m'efforce de conserver mon autonomie et de demeurer seul en appartement et pour se faire ... Temps doit y être consacré. Banal exemple: couper des légumes pour le repas me prends quelques minutes de plus. Même chose pour me préparer un café ou un thé. Mais le but de ce bref billet n'est pas de me plaindre.

Le but de ce bref billet est de vous souhaiter à vous mes fidèles lecteurs et lectrices  une


2016.

Sans prendre d'engagements fermes, je prévois écrire un peu plus au cours de la prochaine année que ce que j'ai fais en 2015. C'est pas les histoires, ni les anecdotes, qui manquent pour nourrir ce blog. J'ai également des tonnes de sujets que je désire partager avec  vous.

Je termine ce  bref billet en remerciant les visiteurs, et visiteuses, de ce blog. Les commentaires laissés à la suite de mes billets me font toujours plaisir et  je remercie les gens qui prennent quelques instants pour me faire part de leur opinion et/ou appréciation. Merci aussi aux "gens plus discret" qui ne se manifeste pas mais qui me lisent régulièrement (ben, quand j'écris!)

Au plaisir !

dimanche 6 décembre 2015

jeudi 17 septembre 2015

Un bel article ...

que j'aurais aimé écrire!

J'espère que comme moi vous aimerez. Voici le lien qui vous amènera à cet article.

Bonne lecture!


vendredi 11 septembre 2015

La fable de...

Yogi Raman. Tiré du livre « Le moine qui vendit sa Ferrari » de Robin S.Sharma.

Tu es assis au milieu d’un jardin magnifique, vert et luxuriant. Ce jardin est rempli des fleurs les plus superbes que tu aies jamais vues. Tout est suprêmement tranquille et silencieux alentour. Savoure les délices sensuelles de ce jardin et imagines que tu disposes de tout le temps possible pour apprécier cette oasis naturelle.

Tandis que tu regardes autour de toi, tu t’aperçois qu’au centre de ce jardin magique se dresse un phare rouge haut de six étages. Soudain, le silence du jardin est déchiré par un  craquement bruyant tandis que la porte à la base du phare s’ouvre. Un gigantesque Japonais de quatre cent cinquante kilos qui pratique le sumo en sort en titubant et s’en va errer jusqu’au centre du jardin. Le lutteur de sumo est nu excepté qu’un câble électrique rose dissimule son sexe.


Pendant que l’adepte de sumo se promène dans le jardin, il y trouve un magnifique chronomètre en or oublié par quelqu’un voilà de nombreuses années. Il l’a met à son poignet et s’écroule avec un bruit effrayant. Le lutteur japonais est complètement inconscient et demeure inerte et silencieux sur le sol. Au moment où l’on pense qu’il vient de rendre son dernier soupir, il se réveille, stimulé peut-être par le parfum des roses jaunes qui fleurissent non loin de là.


Revitalisé, le lutteur se dresse rapidement et regarde intuitivement à sa gauche. Il est surpris par ce qu’il voit. À travers les buissons qui ornent le bord du jardin, il peut voir un long sentier sinueux recouvert de millions de diamants étincelants. Quelque chose semble lui dire de s’engager dans ce sentier et, fort heureusement, il le fait. Ce sentier débouche sur le chemin de la joie et de la béatitude éternelle.


Cette fable est racontée dans les premières pages du livre  "Le moine qui vendit sa Ferrari » de Robin S.SharmaL'histoire semble farfelu et un peu "n'importe quoi" mais cette fable est l'aide-mémoire dudit moine pour se souvenir des préceptes pour améliorer sa vie. C'est également par cette histoire qu'il apprend les vertus à développer au cours de sa vie à ses élèves.

Cette fable donne le départ à un fabuleux voyage de mots. Un voyage duranr lequel nous apprenons à mettre en pratique les diverses vertus illustrées dans cette fable. Chacun des sept éléments que j'ai mis en gras ont une signification bien particulière. Chaque symbole correspond à une vertu à développer. Le livre de S.Sharma développe ces vertus en expliquant diverses façons de les développer.

Voici un petit tableau vous indiquant la signification des éléments de cette fable. Je recommande la lecture de ce livre pour en apprendre plus sur les divers moyens possibles pour développer ces vertus.

Symbole Vertu
Un jardin magnifique          Maîtriser votre esprit
Le phare Concentrez-vous sur votre but
Le lutteur de sumo Pratiquer le Kaizen (amélioration constante et incessante)
Le câble électrique Vivez avec discipline
Le chronomètre en or Respectez le temps qui vous a été accordé
Les roses Servez les autres en vous oubliant
Le sentier                         Ouvrez les bras au présent

Ce livre, que j'ai dévoré, se rapproche un peu de celui-ci tout en étant bien différent. Il s'y rapproche car ce sont deux livres touchant le développement personnel mais différant car celui-ci comporte plus de trucs concrets.

Écrit sous forme de dialogue entre deux hommes, les pages de ce bouquin sont remplis de situations du quotidien durant lesquelles il est démontré qu'il est  possible d'améliorer notre vie. 

Moi, je crois en la possibilité d'améliorer ma vie; et vous?

vendredi 21 août 2015

Quand envie-de-pipi-me-pogne ...

ça presse!

Le sujet est pas des plus "joli" qui soit mais ... intimement lié à la condition humaine; à la condition d'être vivant devrais-je dire car les animaux aussi ont le besoin d'uriner.

On dit souvent que l'Homme peut vivre plusieurs semaines sans manger et que trois ou quatre jours sans boire. Alors cette eau - je dis eau pour la commodité de la chose- qui rentre dans notre corps doit en ressortir . En plus de nous désaltérer, l'eau consommé  nettoie  notre organisme.  L’eau irrigue tout le corps, alimente en permanence les 50 milliards de cellules qui le composent, et permet les échanges chimiques qui se produisent en permanence au sein de l’organisme. On la retrouve donc partout : dans le sang et les organes bien sûr, mais aussi dans le cartilage, la masse graisseuse, les muscles, les dents...

Sans eau, la vie n’existerait pas. Imaginez : le corps humain en est composé à 60%. On comprend pourquoi ... il faut la renouveller parfois!



Selon certains nutritionnistes, nous devrions consommer de 1.5 litre d'eau par jour, voire plus. Ça en fait de l'eau et … ça en fait à évacuer!

Ce billet prend des allures de propagande pour l'eau et l'hydratation alors que c'est pas du tout le but! Je suis un peu comme ça: facilement détournable de mon but premier. Je me soigne, je me soigne, la preuve: je reviens au but premier de ce billet!

Je ne sais pas si le fait que je sois en fauteuil roulant influence ma vessie. Grande question! Peut-être que la maladie handicapante que j'ai a comme effet secondaire des envies-de-pipi pressantes. Les médecins qui sont en chargent de mon dossier ne m'ont jamais parlé de ça.

Pour pallier à cette situation, j'ai opté pour deux solutions: les couches pour adultes et l'urinoir. Ce  n'est pas de gaieté de cœur que je me suis "imposé" ces solutions. Mais elles devenaient nécessaires pour moi qui désire demeurer une personne active. Ces deux moyens me procurent un relatif bien-être en plus d'un avantage non-négligeable dont je vous parle bientôt.

Les couches pour adultes m'ont longtemps fait honte et encore aujourd'hui peu de personnes savent que j'en utilise. C'est principalement lorsque je doute d'avoir accès - ou que je sais que j'y ai pas accès- aux toilettes que les couches me sont utiles. J'aime aller me promener au bord de l'eau et/ou en plein air toutefois, même si des toilettes sont installées le long du parcours, je  sais que je n'y ai pas accès. Encore moins quand je suis en quadriporteur.

Depuis quelques temps, on voit à la télévision et dans les magazines, des annonces faisaient l'éloge des couches et tentant de "dédramatisé" l'incontinence urinaire. Ces publicités ont peut-être joué un rôle dans mon acceptation d'utiliser des couches mais l'élément réconcilliateur, pour moi, a été … la rangée C de la pharmacie!

Cette rangée est pas nouvelle à la pharmacie. J'ai toujours eu du respect pour les personnes qui devaient en faire usage. J'associe les couches-culotte avec les personnes âgées et je dois dire que c'est souvent ainsi qu'on nous présente les couches-culotte et qu'on ridiculise parfois les gens qui en font usage. Pour cette raison, j'ai longtemps hésité avant d'écrire ce billet. Quand j'ai eu à aller faire le choix d'une marque pour moi, je me suis retrouvé devant ces tablettes remplies de marques différentes en me disant que si ils en avaient autant c'est que des gens en ont besoin. Et que je suis maintenant parmi ces gens.

Mais des deux moyens mis à ma disposition pour me  soulager quand envie-de-pipi-me-pogne, mon préféré est l'urinoir.



Y'a une situation spécifique où j'utilise  l'urinoir: c'est quand envie-de-pipi-me-pogne en pleine nuit. La quantité- et qualité- de mon sommeil est cet avantage non-négligeable dont je parlais un peu plus tôt.

Ma chambre à coucher se trouve à une extrémité de mon appartement et ma salle de bain à l'autre bout. Mon appartement  est pas super grand mais quand même! En plus de la distance, il y a le nombre de transferts nécessaires: 4 (un de mon lit à mon fauteuil roulant, un autre de mon fauteuil roulant à la toilette, un autre de la toilette au fauteuil roulant et un dernier  de mon fauteuil roulant à mon lit) De quoi  me réveiller  complètement quoique … je dois être assez réveillé avant de faire tous ces transferts! Effectivement, faut que je sois assez réveillé pour "passer au  scan" mon environnement: évaluer les distances pour approcher mon fauteuil roulant de l'autre "siège" mais pas trop, attraper adéquatement la barre d'appuis avant de me lever, rassembler mes forces pour me lever, pivoter sur mes pieds pour me rasseoir et … tout ça sans tomber!

J'avoue que j'ai quelques ecchymoses sur les jambes, et les bras aussi, mais sûrement moins que si je n'utilisais pas un urinoir la nuit.

L'urinoir est dans le bureau tout prêt de mon lit. Si envie-de-pipi-me-pogne durant la nuit, je n'ai qu'à étirer mon bras pour m'emparer du bidule de plastique qui m'évite de me rendre à la salle de bain. Pour plus de sécurité, je place une serviette sur le bord de mon lit afin de ne pas le mouiller et je demeure dans mon lit mais assis tout au bord. Je m'assure que le pipi va bien dans l'urinoir et peut par la suite continuer ma nuit de sommeil.

C'est avec toute l'humilité dont je fais preuve que je partage cette tranche de vie avec vous. Je ne sais pas si la problématique d'envie-de-pipi est commune à plusieurs personne handicapée, mais pour moi c'est nouveau.

Étrangement, je peux me retenir assez longtemps dans certaines situations. Mais quand envie-de-pipi-me-pogne …

vendredi 14 août 2015

Namasté

La lumière en moi salue la lumière en toi.


En chacun de nous se trouve une part de Dieu - toute religion confondu- qui est souvent représenté (symbolisé) par une lumière étincellante et aveuglante. La lumière est un des éléments essentiel à l'éclosion de la vie.

Une des convictions que j'ai c'est que dans chacun de nous se trouve quelque chose de "bon", un trésor, qui attend patiemment d'être découvert et révélé au grand jour, au monde entier. Il est du  devoir de chacun de tout mettre en œuvre pour découvrir et exploiter ce trésor. Mais il est aussi du devoir de chacun de savoir - et reconnaitre- qu'un trésor de lumière sommeil en chacun.

C'est ce que ce mot, issu de la culture indienne, veut dire. Namasté est  souvent utilisé lors de séance de yoga pour mettre fin à la pratique et  pour que l'esprit de cette discipline, ancestrale, perdure dans notre quotidien trop souvent basé sur l'individualité des personnes.



Namasté est aussi utilisé par les méditants. La méditation est un temps que la personne prend délibérément pour elle. Les effets de la méditation sont très documentés et prouvés parr de nombreux chercheurs scientifiques. Je crois que chaque université a publiée, au moins une fois, une étude sur le sujet. De nombreuses cliniques se consacrent à la méditation et à ces effets à court et long terme.

Mes différentes lectures sur le yoga, la méditation (dont ce livre) et  le développement personnel (et celui-ci)  m'ont convaincues que tout est interreliés et que si nous voulons - ben oui tout le monde le veut- le bonheur, il faut contribuer à celui des autres même si ce n'est qu'en le souhaitant.

Et la première étape est - selon moi- de saluer  cette étincelle à l'intérieur de chaque personne qui croise notre chemin.


Je ne vous mentirais pas en vous disant que l'exercice est facile. C'est parfois très ardu de saluer la lumière des gens que je rencontre. Je ne réussis pas toujours, en particulier avec les gens qui tentent de m'imposer leur choix et/ou de m'influencer. Comme vous vous en doutez sûrement, je suis souvent en présence de personnes qui décident pour moi sous prétexte qu'une personne en fauteuil roulant n'est pas capables de prendre de "bonnes" décisions. Les personnes sur deux jambes en sont pas plus capables, mais je m'égare de mon sujet! Désolé.

Alors, je pratique, je pratique et je pratique encore cette  reconnaissance de la lumière de l'autre. Sauf en de rares occasions ,où je me permet de prononcer le mot  namasté, c'est  en silence que je salue la lumière de la personne devant moi. Encore plus rare, je fais le geste associé à ce mot: je  joins les mains dans une geste de prière au niveau du cœur et j'incline la tête dans une attitude d'intériorisation. Bien que peu fréquent, j'adore joindre la gestuelle à ce mot. Les gens qui y ont droit me sont très chères.

La première photo de ce billet, le Namasté, est le carillon qui trône dans ma chambre, sur le mur face à mon lit. C'est donc une des premières choses que je vois en m'ouvrant les yeux le matin. Il me rappelle l'importance de reconnaître la lumière dans chaque personne que je vais croiser au cours de la journée. Je m'efforce de saluer cette lumière même si celle-ci ne me plait pas ou qu'elle est en contradiction avec mes valeurs.

A force de pratiquer et de faire des efforts, l'exercice devient un genre d'automatisme. Ce que je dis fait-il du sens? Croyez-vous, comme moi, que chacun possède une lumière à l'intérieur de lui?

dimanche 31 mai 2015

Verbe, nom ou adjectif?

La question parait peut-être bizarre, mais je me la pose souvent.  Preuve que je suis bizarre! ( et ça me dérange pas)

L'idée d'en faire un billet m'est venue à l'esprit suite à une conversation, comme plusieurs de mes billets d'ailleurs. J'accorde pas mal d'importance aux mots ainsi qu'à leur bon emploi. Tant de mots existent, avec des nuances parfois subtils, que je me plais à essayer de trouver le bon mot pour dire ce que je veux dire. C'est pas toujours faisable malheureusement. Mon ami le dictionnaire vient alors à mon secours.


Bien qu'il existe plusieurs mots, il m'arrive d'en inventer. Ma technique préférée est de faire un mot avec un groupe de mot ou une expression. Pour ce faire, je met des traits d'union. C'est une technique assez courante qui a donné naissance au mot je-ne-sais-quoi et je-m'en-foutisme. Il m'arrive aussi parfois d'assembler par des traits d'unmion des synonymes d'un même mot. Dans ma pensée, cette façon de faire amplifie ce que je veux dire. Comme déçu-peiné-découragé et fatigué-épuisé.

Au-delà des mots, il y a l'interprétation de ceux-ci qui joue un grand rôle dans la compréhension de ce qu'on dit. Peu de gens se promène avec un dictionnaire dans leur poche (bien qu'avec les téléphones dits intelligents ... ) Qu'il est pénible de jaser avec quelqu'un qui «analyse» tout ce quon dit! Comme je le disais plus haut, je m'efforce d'utiliser les bons mots mais j'essaie de ne pas en faire une fixation ni de corriger perpétuellement l'usage des mots que les gens autour de moi font. Il est également pénible de jaser avec quelqu'un qui a une compréhension différente de soi pour un mot­. Bien qu'il existe une définition pour chaque mot, il y a de nombreux facteurs qui peuvent modifier la signification d'un mot.

Je crois qu'il est maintenant temps de vous parler du mot-mystère à l'origine de ce billet: handicaper. J'utilise sa forme de verbe car pour moi il reste un verbe. Et comme une majorité de verbe, il peut devenir un adjectif. Le dictionnaire me contredit là-dessus, disant qu'il est parfois nom. Pas pour moi!

Me faire nommer ou interpeller Handicapé m'insulte. J'ai l'impression d'être dépossédé de ma personnalité et de n'être QUE handicapé et rien d'autre. Bien que je sois convaincue que je suis beaucoup plus que ça, l'emploi HANDICAPÉ pour parler d'un être humain me déçoit et me fâche. Il m'arrive fréquemment de "sortir de mes gongs" quand j'entends cette abération à la télé ou à la radio et la plupart des gens de mon entourage ont déjà, au moins une fois, été gentiment repris sur l'utilisation de ce mot.

Imaginez donc ma stupéfaction lorsque le terme handicapé est sorti à plusieurs fois lors d'une conversation de la bouche d'une connaissance en fauteuil roulant pour se désigner. J'en suis presque tombé-en-bas-de-ma-chaise! Expression de moi pour dire toute mon étonnement et ahurissement.


J'explique à cette personne que j'aime beaucoup mieux l'appellation personne handicapée et lui demande, toujours gentiment avec mille et une précautions, si elle s'est déjà demandée qu'elle image elle projetait en disant ça. Elle me répond non et voyant sa fermeture sur le sujet, je n'insiste pas. J'aurais peut-être dû!

Parfois quand j'interroge les gens à ce sujet, ils me répondent que c'est pour faire plus court que personne handicapée mais que ça sous-entend  personne handicapée. J'utilise souvent des abréviations et pourtant ... j'aurais jamais pensé à faire disparaitre le "personne" de "personne handicapée". Un autre exemple de mes nombreuses contradictions d'être humain!

Je me répète, mais dire handicapé pour désigner une personne qui vit avec des handicaps c'est l'amputer de sa personnalité et la réduire qu'à sa condition physique. Une personne est tellement plus que deux jambes ou deux bras!

J'ai un prénom - même si vous le savez pas, j'en ai un pareil- alors utilisez-le pour m'appeler. Herosddemavie me convient bien aussi mais pas Handicapé. J'ai toujours revendiqué, et revendiquerais probablement toujours, que je suis et demeure une personne handicapée.

Oubliez jamais que la personne handicapée devant vous est une personne et non pas juste un handicap. Et si vous vous mettiez à la place de cette personne, comment réagiriez-vous si on vous interpellait par Handicapé?

vendredi 10 avril 2015

Le téléphone sonne!

Oui pis? Y'a le répondeur.

Avez-vous déjà remarqué que la plupart des gens  s'attendent à ce que vous répondez au maximum à la deuxième ou la troisième sonnerie? Moi oui et je peux vous dire que c'est une tendance assez généralisée dans mon entourage!   Et si je réponds après la quatrième sonnerie, j'ai droit à :«Je croyais que ce serait le répondeur.» ou «Est-ce que je te dérange?». Si vous saviez le nombre de fois que j'ai le goût de répondre oui à cette question même si c'est pas vrai!

Je vous l'avoue, je suis de ces personnes qui laissent le répondeur «faire sa job de répondeur» même si je suis dans mon  appartement. Souvent, c'est parce que ça me tente pas de me presser pour répondre dès que la sonnerie se fait entendre. J'ose dire que je déteste me presser pour répondre au téléphone. Je déteste me presser pour beaucoup de choses d'ailleurs!

C'est  pour m'éviter d'être méchamment sarcastique que je laisse mon répondeur  répondre à ma place. Pour ça et aussi … pour ma sécurité. Comme je l'ai déjà dis ici, j'ai besoin de toute ma concentration quand je fais certaines tâches - comme couper des légumes, verser de l'eau ou … nettoyer un de mes nombreux dégâts. Contrairement à plusieurs des appareils modernes qui sont multitâches, je suis souvent- mais pas tout le temps- monotâche.

Dernièrement, j'ai rencontré une amie que ça faisait longtemps que j'avais vue. Elle semblait très heureuse de me voir. À peine m'a-t-elle dit bonjour que son cellulaire a sonné. Elle s'est empressée de répondre. La conversation téléphonique a duré une bonne dizaine de minutes. Pendant ce temps, je me tenais devant elle (et son cellulaire). Quand elle a finalement raccrochée, on a échangés quelques phrases avant que ... son téléphone sonne de nouveau.

Les téléphones intelligents et cellulaires que beaucoup de gens ont font que les gens sont «presque toujours» rejoignables par téléphone. Selon moi, ça réconforte les gens dans leur sentiment «d'irremplaçabilité». Foutaise! Les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient irremplaçables.

Oui, j'ai un cellulaire et je le trouve très pratique. Mon cellulaire est également muni d'un répondeur. Peu de gens ont mon numéro de cellulaire et ceux qui le possède savent que je réponds rarement. Ce n'est pas comme si je devais être «rejoignable» en tout temps à cause de mon travail ou de ma famille. La plupart du temps, c'est moi qui appelle avec mon cellulaire pour demander de l'aide lors de mes aventures, comme celle-ci.

Je me surprends parfois à faire un soupir quand le téléphone fait entendre sa sonnerie et que le répondeur est pas branché.

Ah, les sonneries! Me semble qu'il y en a de tous bords tous côtés! Des cadrans, des téléphones, des micro-ondes, des fours, des cafétières, des sécheuses, des laveuses et de plein d'autres choses. Des sonneries à longueur de jour. De quoi s'étourdir! Et souvent, les gens entendent pas ces sonneries, trop habitués qu'ils sont d'entendre des bruits «anormals» dans leur quotidien.

Déjà que l'événement des courriels  a révolutionné les communications, que dire du téléphone ...


Que ce soit quelqu'un qui nous appelle ou nous qui appellons, c'est presque toujours sous le sceau de la vitesse que la conversation se déroule. Parfois c'est bien ainsi mais d'autres fois... c'est pas un bon moment pour un ou pour l'autre. C'est pourquoi que depuis quelques temps, je prends des «rendez-vous téléphonique» avec une amie pour jaser avec elle à un moment qui convient aux deux.

Mais il n'y a pas que du mauvais au téléphone. Parmi les bons côtée, je vais en nommer un qui est intéressant pour moi: l'abolition des distances. Je peux ainsi parler à mes amis, ou connaissances, comme s'ils étaient à côté de moi.

L'abolition des distance que me permet le téléphone me facilite grandement la vie: bien des fois je n'ai pas à me déplacer pour rencontrer tel ou telle personne. Un coup de fil et ça se règle. Ou non, mais au moins j'ai «économisé» un déplacement! Les déplacements pour une personne en fauteuil roulant ... c'est de l'organisation!

Il y a toujours deux côtés à une médaille ici la médaille est l'abolition des distances). Le bon côté est de pouvoir régler mes affairespar un appel téléphonique et de pouvoir demander de l'aide quand nécessaire, le moins bon ... le téléphone me dis pas qui appeller pour avoir de l'aide et je me fais parfois attraper dans des cercles de boîte vocales (presser sur 1 pour ça, 2 pour ça et ainsi de suite pour finalement revenir au point de départ.) GGGRRR!

De votre côté, quels sont les avantages et les inconvénients que vous trouvez au téléphone?

mardi 24 février 2015

Chapitre 2

d'Un peu de chaleur dans un bizarre d'hiver.

Je flâne un peu au lit ce matin. J'entends le vent siffler à ma fenêtre ainsi que les souffleuses de mes voisins. Sans avoir à regarder dehors, je sais qu'il a encore neigé cette nuit. Reste à savoir s'il neige encore. Je suis bien sous la couette et pense à rassembler mon courage pour me sortir du lit quand ...

Le téléphone sonne. Un combiné se trouve près de mon lit, je peux donc décrocher tout en restant dans mon lit. C'est la responsable de la bibliothèque municipale qui s'informe si je prévois me rendre à la bibliothèque aujourd'hui et si oui de téléphoner avant de partir de chez moi pour que le concierge s'assure de déneiger la rampe d'accès. Elle m'explique qu'avec la poudrerie, et vue leur situation géographique, la neige bloque la rampe sitôt déneigée. Ce n'est pas dans mes plans d'aller à la bibliothèque aujourd'hui.

Je suis touché par cette attention. Il est vrai que les gens de la bibliothèque me connaissent et sont habitués de me cotoyer, mais prendre la peine de me téléphoner c'est ... wow. Durant la brève conversation, j'ai pas sentie de sous-entendus me disant de rester chez nous parce qu'il fait pas beau. J'l'ai interprété comme quoi que si je voulais aller à la bibliothèque aujourd'hui, ils allaient s'organiser.


La bibliothèque municipale est un service public et ... je fais partie du public! Souvent, je me sens dans une catégorie «à part», avec des besoins spéciaux et requérant des soins particuliers. Il est toujours plaisant de constater que je trouve ma place dans le «grand public». C'est pas toujours le cas malheureusement.

Parfois - trop souvent à mon goût- des activités sont annoncées comme offertes au grand public. Or, ces dites activités ont lieu dans des lieux qui ne sont pas accessibles ni en fauteuil roulant ni en quadriporteur. Je ne sais pas pour vous, mais une activité ou conférence «grand public» qui m'intéresse mais qui se déroule dans un endroit où je peux pas aller ...  ça me fait sentir «pas public». Y a quelques années, j'aurais dis que ça me fais me sentir minable. J'ai dépassé ce stade n'empêche que... c'est des situations que je déplore.Il m'arrive de ces situations où la race humaine me décourage.

Je parle fréquemment de ces moments où je me sens diminué - à la limite d'humilié-  parce que pas comme les autres. Je comprend mal que la différence dérange autant. Et là, je parle pas de grosses différences: juste que je fais pas les choses comme tout le monde, je contrôle pas toujours mes mouvements et je me déplace en fauteuil roulant.

Je me répète, mais le téléphone de ce matin me fais dire wow. Ça met un peu de chaleur dans un bizarre d'hiver, c'est pourquoi j'ai intitulé ce billet chapitre 2 (suite du chapitre 1). C'est des petits clins d'oeil de ce genre qui me font apprécier de vivre dans un petit village. C'est réconfortant de se sentir pris en considération, de ne pas tomber dans l'oubli et de voir que des gens pensent à moi et à m'accomoder.

J'aime bien ce sentiment de me fondre dans la masse tout en sachant que je suis unique et respecté. Ça semble bizarre à la première lecture,presque contradictoire, mais je crois sincèrement que tout le monde désire ça: être considéré sans devenir une exception. En tout cas ... moi c'est ce que je veux!

Le bizarre d'hiver se poursuit avec ... une tempête.

lundi 16 février 2015

Contes des 1000 et une nuits

L'origine de  ces contes se perd dans la nuit des temps.

J'adore lire, c'est un secret pour personne et encore moins pour vous qui lisez ce blog car j'y partage parfois mes découvertes littéraires. J'ai une attirance vers ce qu'on appelle les classiques et pour les histoires écrites par les écrivains d'une autre époque. C'est surtout par audio que je fais ces lectures - façon de parler-  via un site de fichiers audio que je télécharge sur mon MP3. Voici le lien pour ceux que ça intéresse.

C'est sur ce site que j'ai trouvé  une version du  célèbre recueil - 9 tomes- des contes arabes. Je croyais que tout le monde avait déjà entendu parler de ces contes, en particulier ceux portés à l'écran par Walt Disney. Mais quand j'ai commencé à en parler autour de moi,  je fus surpris des réactions.

Plusieurs me disaient que c'était de la «vieille» littérature, que je m'intéresse trop au passé, que ce qui s'écrit maintenant est bien meilleure. Quelques'uns ont pris la peine de m'écouter et semblaient intéressés par ce que je leur racontais. Je crois que j'ai un don pour raconter des histoires, y compris celles que je viens de lire.

Une des choses que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, et dans plusieurs «classiques», c'est le rapport que les personnages ont avec le temps. Le temps, dans ces livres, ne semble pas une «bête noire», une tare ou quelque chose d'ennuyant. Le temps qui passe ne semble pas «affliger» les gens comme la plupart des gens de notre époque m'en donne l'impression.

Dans ces contes que j'ai adorés, le temps passe et les personnages ne le remplissent pas de mille et unes activités futiles. Ils s'en tiennent à une ou deux et semblent heureux ainsi.

Ce qui m'amène à vous parler d'une petite phrase qui figure en début du tome 1 et qui me hante encore. Dans le conte où cette phrase est mentionnée, celle-ci est gravée dans la pierre et bien en vue au-dessus de la porte d'une maison. 

"Qui parle des choses qui ne le regardent point entend ce qui ne lui plaît pas."

J'y trouve écho à un de mes principe de vie adopté il y a quelques années. Quand je pose une question, avant même d'ouvrir la bouche, je m'assure que la réponse, quelqu'elle soit,  ne me troublera pas. Que je pourrais «dealer» avec la réponse. Je crois sincèrement m'éviter des souffrances inutiles en ayant cette attitude. Sans être un résumé  de cet axiome que j'essais de mettre en pratique quotidiennement, cette phrase est- selon moi- dans le même courant de pensée.

Cette phrase semble un prolongement de ma pensée concernant les questions et les réponses. Je sais bien que je n'ai rien inventé, ni révolutionné le monde, avec ce comportement. Il m'aide; dans un sens il me pacifie et simplifie ma vie en quelque sorte. Car si je reçois un non comme réponse, j'ai l'oiccasion de me questionner sur la légitimité de ma question.

Cette sentence trouvée dans les contes des  milles et une nuits m'a bouleversé d'une drôle de façon. Elle ne m'a pas choqué ou dérangé, elle m'a rassuré plus que d'autres choses. Je ne suis pas seul à penser ainsi! Je ne sais pas si c'est le prolongement de ma pensée ou une réflexion qui aboutit à ma pensée, n'empêche que ça date. J'oserais dire que c'est une vérité qui a traversé le temps.

Et on revient à la notion du temps, et surtout à son traitement, qui me «captive» dans ce livre (comme dans plusieurs autres).

Et vous, quel est votre rapport avec le temps?

mardi 3 février 2015

Un peu de chaleur ...

dans la froideur du bizarre d'hiver québécois.

Il y a quelques jours de celà, après deux ou trois heures de concentration sur un rapport, je prends la décision d'aller faire mon épicerie. L'épicerie n'est pas très loin de chez moi. La matinée avait été belle au niveau de la température: pas de neige ni de vent. Le temps de mettre mes vêtements d'extérieurs et d'embarquer sur Second Empire, des flocons tombaient du ciel. C'est quand même une chose normal vu la saison!

Je me dirige vers l'épicerie du village sans incident. La neige qui tombe doucement ajoute une touche de douceur blanchâtre au chemin. Second Empire aime pas les grosses accumulations de neige, il serait incapable de gravir un amoncellement de neige - un moyen amoncellement disons- ni les buttes de glace. Je m'assure donc de passer à des endroits convenables pour pas rester pris. Bien que j'ai toujours (presque) mon cellulaire avec moi quand je quitte l'appartement, je tiens pas à l'utiliser pour chercher de l'aide pour me sortir du pétrin. Surtout quand je peux l'éviter!

Rendu à l'épicerie sans incident ni accident, je fais le tour du magasin et remplis mon panier. Je ne passe près des fenêtres; les seules fenêtres -comme dans la majorité des épiceries- se trouvent près des caisses enregistreuses et de la sortie/entrée. C'est donc en faisant la file pour payer que j'ai vu que le temps s'était vraiment détérioré: la neige avait accentuée et les vents s'étaient mis de la partie. En vingt minutes environ, le temps de faire mon épicerie, une tempête était en formation. Et je n'étais pas dans mon salon - pas très loin mais quand même!

 Heureusement, le chemin entre mon appartement et l'épicerie est dans le village alors ... si j'ai de la difficulté, je pourrais avoir de l'aide facilement. Parce que j'ai tendance à aller dans des endroits isolés, ou inusités, comme ce billet en fait foi.

La caissière enregistre mes achats tout en me parlant de la température qui a changé de bout en bout dans l'espace de ... pas long. Pendant que je paie mes achats, une autre employée de l'épicerie vient mettre mes produits dans le panier en avant du quadriporteur. La transaction complétée, je met ma tuque, mon foulard et mes mitaines. C'est à ce moment que contre toute attente ...

la caissière, que je connais pour la croiser et lui dire bonjour au moins une fois par semaine, fait le tour du comptoire pour venir attacher mon capuchon par dessus ma tuque. J'en suis encore toute ébahie!! Tout en attachant les cordons, elle me dit qu'il faudrait pas que je me rendre chez moi sans avoir trop froid. Elle a même rajustée mon foulard pour qu'il cache bien mon nez.

Bien emmitoufflé, je reviens à mon point de départ, toujours sans incident ni accident. Une fois mes doigts dégelés (j'ai souvent les doigts gelés: problème de circulation sanguine) je range mes emplettes. Dehors, c'est vraiment pas beau et je suis bien contente d'être dans mon appartement.Je me fais un bon thé chaud et tout en le sirotant, je réfléchis à ce qui vient d'arriver. Ma première réflexion est que le geste est super gentil. La caissière, me voit assez régulièrement au magasin et sans me connaître plus que ça a tenue à ce que je revienne à mon appartement dans une «relative» chaleur.

Des gestes de ce genre sont réconfortants. C'est comme si que pour l'espace de quelques minutes, un humain prend soin d'un autre humain sans regard de son statut saocial ou autre. Juste un humain pis un autre. Et que le seule point en commun entre ces deux humains est ... qu'ils sont humain tout les deux. Aucun liens «spécials» tel que parent ou enfant ou conjoint ou amoureux, juste des humains. Wow. C'est épatant, trouvez-vous pas?

dimanche 18 janvier 2015

La vie comme telle

n'a pas de sens.

Je n'essayerais pas par ce billet de vous convaincre que la vie est belle quoiqu'il arrive. La vie peut être vraiment emmerdante. Je ne vois pas la vie en rose au point de nier les emmerdes de la vie. Je suis plutôt pour le réalisme et l'harmonie avec ces emmerdes. Une autre façon de dire ce que je dis ici.

La vie prend le sens que l'on veut bien lui donner. Ou celui qu'on y trouve.

Certains diront que c'est leur destin de vivre tel ou telle chose. On pourrait débattre longtemps de la question du destin et de son influence - ou non-  sur nos vies. Qu'importe que l'on y croit ou non, rien à part nous peut décider du sens que l'on donne à sa vie.

Des événements se produisent quotidiennement dans nos vies. Il y en a des grands qu'on dit heureux (mariages, naissances, maison, graduation, etc.), ceux qu'on dit moins heureux (maladie, mort, accident, etc.) et tous les autres qui ne «rentrent» pas dans une de ces catégories tel se réveiller le matin, avoir un frigo et une armoire remplies de nourriture, manger à sa faim, voir le ciel bleu (ou gris), sentir le parfum des fleurs, déguster des petits fruits mûris au soleil, et bien d'autres «événements» de ce genre.

Ces derniers événements sont des moments. Des petits moments certes, mais des moments qui jalonnent nos vies et qui font de notre vie notre vie.  Apprendre à prendre, à traiter ces petits événements comme des grands est tout un art. Un art que j'aimerais bien maîtrisé.

Avez-vous déjà remarqué que quelque soit «l'ampleur» de l'événement, la réaction des gens diffère d'une personne à l'autre? Une personne sera contente d'être licenciée alors qu'une autre sera fâchée, en colère et remplie d’amertume. Face à la naissance d'un poupon, une personne fera une dépression alors qu'une autre débordera d'énergie. Aucun événement ne produit le même effet sur tout le monde.

Ça m'as pris du temps à comprendre ça! Je croyais naïvement que tout le monde réagissait de la même manière face à des événements similaires. Et encore aujourd'hui, il m'arrive de me fourvoyer!

J'aime pas qu'on me traite comme tout le monde. J'aime pas qu'on ne tienne pas compte de mes «particularités». J'aime pas qu'on oublis ma personnalité, mes gouts et/ou préférances. J'aime pas qu'on me généralise sans me demander mon avis (me classer dans la  catégorie tout-le-monde sans poser de questions).


J'ai la chance d'habiter près de la mer et à proximité d'une rivière. Par beau temps, j'aime m'y prélasser; tantôt sur les rivages d'un, tantôt près de l'autre. Rare sont mes moments d'ennuis dans ces instants.

Mais cette solitude que je trouve inspirante est dérangeante pour les autres. Dans le sens de .. pas normal. Je dis dérangeante car j'ai souvent l'impression de déranger en étant bien avec moi-même.

J'ai donc appris assez vite qu'être bien avec soi-même n'est pas donné à tous. Tout comme la proximité de la mer et de la rivière n'assure pas nécessairement aux gens la sensibilité d'apprécier ces étendues d'eau.
Le sens que je veux donner à ma vie, pour le moment, est de faire des «petits» événements de ma vie des moments de paix et de contentement. Dans un sens en faire de «grands» événements. Je vais faire tout ce qui est en mon possible de faire pour ne plus vivre dans l'attente d'un «grand» événement qui va venir révolutionner ma vie.

Tout ce que j'aime pas que les autres fassent à mon égard, j'essais fort de ne pas le faire. C'est difficile, mais à force d'essayer ... je vais réussir. Et puis, je garde en tête le quatrième accord toltèque:
«Toujours faire de son mieux»
En ce premier mois de 2015, je souhaite à chacun et à chacune d'entre vous de trouver un sens à sa vie et, surtout, d'être heureux!