dimanche 7 décembre 2014

Synonyme de merci.

Un magnifique billet écrit par mon «amie» d'outre-mer.

Je me permet de vous le faire découvrir car je fus réellement charmé et que sa manière de dire ces choses me sont rafraîchissant. Je souhaite qu'il en sera de même pour vous. Bonne lecture!


La pensée du 8 décembre

vendredi 21 novembre 2014

Moi-même - suite

Quand je croise l'autre ...

Je me souviens que je suis en fauteuil roulant.

Il y a  les «détours» que les gens font pour ne pas me faire face quand je me promène sur les trottoirs. Si je croise des piétons, soit ils descendent du trottoirs (alors qu'il y a suffisamment d'espace pour eux et moi SUR le trottoir) ou bien ils se tiennent sur leur gauche m'obligeant à passer à droite et de longer le bord du trottoir. Si par malheur, une de mes roues dépassait ce bord ... je tombe dans une sacrée fouille! Si je croise une voiture, plusieurs changent de voie. Comme si j'allais me «pitcher» devant la voiture ... j'ai pas de tendance suicidaires!

Quand je croise l'autre, tout comme quand je sors de chez moi, j'ai parfois l'impression de n'être qu'un fauteuil roulant. Je dis souvent en blague, mais c'est pas loin de la vérité, que dans mon salon ... j'ai pas de problème à être en fauteuil roulant.

Je crois sincèrement que je m'habituerais jamais à des remarques du genre « pauvre toi, tu es en fauteuil roulant». C'est beaucoup moins fréquent maintenant, mais j'ai été longtemps à répondre, dans ma tête toutefois,« merci de me le dire, je le savais pas».J'ai jamais dis à quelqu'un « Chanceux, tu marches.» mais ... il m'arrive de le penser.


Y a aussi la curiosité des gens qui peux être un douloureux rappel. Il y a celle des enfants qui est, selon moi, compréhensible et «pas si tant pire». Ce qui est bien avec les enfants, c'est que tu leur explique une fois et ... c'est tout. Il en font pas tout un plat et me reviennent pas sur la question du «pourquoi-comment» à tout bout de champs. Tandis que la curiosité de certains adultes est tout autre. Parfois, des adultes sont malhabiles dans le choix de leurs mots et ne semblent pas comprendre ce que je leur dis parce qu'ils me reposent les mêmes questions. Heureusement, tous les adultes ne sont pas ainsi. Les professionnels avec qui je fais affaire sont de ces adultes.

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En écrivant ce billet, si long que je l'ai séparé en deux parties, je me suis rendus compte qu'il est «normal» que les autres oublient que je suis en fauteuil roulant car ... moi-même je l'oublis. Je ne peux pas demander aux autres ce que moi-même je ne peux faire! 

Le fauteuil roulant, je l'oublis parfois mais ce que je n'oublis jamais c'est que je suis une personne. Et c'est principalement quand les gens oublient ça que je me fâche ou que je deviens triste. L'handicap qui fait que je me déplace en fauteuil roulant n'est qu'une facette de ma personnalité et ça m'attriste que des gens croient, et agissent, comme si je n'étais que ça. Je le vois souvent dans le regard des autres. Moins qu'aux débuts, lors de mes premières années en fauteuil roulant, mais encore parfois. Rarement parmi mes proches, car je suis bien entourée de bonnes personnes, mais parfois un commentaire malhabile ou une critique me le rappelle.

Malgré tous mes efforts, et Dieu sait que j'en fais, pour convaincre les gens que le fauteuil roulant n'est qu'un accessoire (certes encombrant parfois mais ... nécessaire) et que je suis une personne avant tout, je crois qu'il y aura toujours quelqu'un quelque part pour me rappeler que je suis en fauteuil roulant.

Prenant conscience de ça, grâce en partie à l'écriture de ce blog, je m'engage envers les lecteurs et lectrices de ce blog de faire fi de ces remarques/regards/critiques qui s'adresse au fauteuil roulant et non pas à moi. Il m'est parfois difficile d'ignorer ces «attaques» mais comme elles me peinent et que je n'aime pas être peiné, je vais faire un effort en ce sens.

Je vais toujours faire des efforts pour prouver aux gens que je suis beaucoup plus que mon fauteuil roulant, que je suis une personne comme les autres avec des talents et des goûts différents, mais à partir d'aujourd'hui je ferais des efforts pour ignorer les désagréments.

Je vais terminer ce billet en vous demandant des trucs et/ou conseils pour parvenir à surmonter les remarques/regards/critiques qui ne s'adressent pas à moi mais au fauteuil roulant. Je vous remercie d'avance.

lundi 27 octobre 2014

La solitude

D'où vient le sentiment de solitude?

Un billet d'une amie blogueuse qui, ayant attiré mon attention, devrait vous intéresser.

Ce billet aurait pu être de moi tant ce qui est dit me ressemble et rejoint la «philosophie» de ce blog!

Bonne lecture.

mardi 14 octobre 2014

Moi-même

j'oublis souvent que je suis en fauteuil roulant!

Dernièrement, je crains avoir blessé un ami. On venait de parler d'accessibilité et une fois la voiture stationnée, il est venu ouvrir ma portière. Mi-figue, mi-raisin, je lui ai répété ce que je détaille dans ce billet. Il en a ris et ... je me suis rendu compte que j'avais un problème.

Peut-être est-ce des mots inutiles, je demande pardon auprès de cet ami. Cet anecdote a été pour moi le point de départ d'une réflexion que je partage avec vous. Une réflexion que j'aurais dû faire il y a longtemps. Bien que je me déplace en fauteuil roulant depuis une vingtaine d'années, ce n'est que depuis un an, ou deux, que j'ai pris conscience de ce que je partage ici.

Quand je suis seul dans mon appartement, je peux facilement dire que 90% du temps j'oublis que je me déplace en fauteuil roulant. C'est assez facile à comprendre: j'ai des «équipements» adaptés pour mon handicap, les meubles de mon appartement sont placés de façon à ne pas nuire aux déplacements de mon fauteuil roulant ainsi que l'aménagement général de mon appartement et je connais mon environnement. Dans mon habituelle quotidien, j'oublis facilement que je me déplace en fauteuil roulant.



Là où ça se complique c'est quand je sors de chez moi et lorsque je croise l'autre.


C'est en sortant de chez moi que je fais face à des situations qui me rappelle -parfois de façon cruelle- que je suis une personne en fauteuil roulant. Et parfois, je me sens juste un fauteuil roulant: la personne prend le bord! Longue parenthèse: ça me choque tellement quand je rencontre des gens qui bichonnent leur chien ou chat alors que je peux pas aller au bureau de poste ou à la banque. J'ai de la difficulté à faire comprendre mes besoins à des «supposés» professionnels alors que la plupart des gens sont aux petits soins pour leur chien ou chat. Avez-vous déjà remarqué que les vaches ne passent pas par des escaliers pour rentrer dans l'écurie? Idem pour les chevaux, cochons et poules. C'est une réflexion qu'un ami -en fauteuil roulant- m'a fait dans les premiers temps de mes déplacements en fauteuil roulant il y a bien longtemps. Cette réflexion vient parfois me hanter et me laisse croire que les animaux sont parfois mieux traités que certains humains.

Donc, ça se gâte quand je sors de la maison. C'est dans ces moments-là que je deviens un fauteuil roulant. Une personne n'a pas besoin que le trottoir soit abaissé pour y monter ou pour y descendre; un fauteuil roulant si. Une personne n'a pas besoin d'un lift spécial pour embarquer dans un autobus, un fauteuil roulant si. Je vais m'arrêter là, je crois que vous comprenez. Sinon, il me fera plaisir de détailler pour vous. Toutefois, je sais très bien que je suis une PERSONNE en fauteuil roulant.

Je passe outre les vérification et l'organisation que je dois faire pour planifier une sortie. J'utilise abondamment le téléphone pour ça, bien que je me méfie - parfois pas assez- des informations ainsi recueillies. Quand je demande si l'endroit est accessible aux personnes en fauteuil roulant, même si on me répond oui ... c'est pas toujours le cas.

Ce qui est adapté pour un l'est pas nécessairement pour un autre. Exemple: ma petite salle de bain avec des barres d'appui et une planche de transfert pour la douche est parfaitement adaptée pour moi, mais ne l'est pas pour mon ami qui est en fauteuil roulant motorisé. Je suis peut-être de mauvaise foi mais ... l'accessibilité universelle, j'y crois pas!

Dans mon village, et aux alentours, je connais les endroits adaptés et les «compromis» que je dois faire. Genre mentionner que je suis en fauteuil roulant lorsque je réserve ou bien passer par la porte de côté. Mais quand je sors de mon environnement ...

Je dois faire preuve de beaucoup d'adaptation face aux choses, et endroits, qu'on dit adaptés. Je me fais un point d'honneur de féliciter les endroits bien adaptés et/ou services et m'efforce de trouver une façon diplomate de mentionner les lacunes. C'est pas toujours facile et parfois - souvent- les frustrations s'accumulent au point de menacer de me faire éclater de colère.

Il y a peu de temps, je suis allé à l'hôpital. Si vous sauriez le nombre de détours que j'ai dû faire pour  trouver une toilette adaptée. J'avais beau demander aux bénévoles du service à la clientèle, aux préposés et même à un agent de sécurité: personne ne pouvait me donner l'information demandée. J'ai monopolisé trois personnes pour qu'ils trouvent une toilette adaptée pour moi. Heureusement, je ne suis pas gêné et j'ai un bon sens de l'humour (je le crois, du moins habituellement).

Je garde le deuxième point - quand je croise l'autre- de ce qui me rappelle que je suis une personne en fauteuil roulant pour un autre billet: celui-ci est déjà bien assez long! D'ici là, vous pouvez me faire vos commentaires sur ce que vous venez de lire. Croyez-vous que se soit «normal» que j'oublis que je suis en fauteuil roulant?

lundi 28 juillet 2014

Un souhait

de vacances idéales pour vous, en ce moment de l'année.

Que le déroulement de vos journées vous laisse  un peu- ou beaucoup-de temps pour vous adonner à vos activités préférées. Peut-être prendrez-vous quelques jours de vacances pour vous évadez de votre quotidien. Ah les douces joies du dépaysement!

J'aime bien aller dans un parc, ou au bord de l'eau pour faire un peu de méditation. L'image que les auteurs de bouquins sur le sujet utilisent , et que je trouve à propos, est celle des nuages qui passent dans le ciel tel nos pensées dans notre esprit. Je ne me souviens plus très bien dans quel livre j'ai lu ça, mais pour moi qui est souvent dans la nature, l'image d'un arbre au bord de l'eau est très parlante.


Un  étang japonais qui ajoute une touche asiatique à mon été... québécois!


Personnellement, mes vacances idéales sont teintés de tranquillité, de la chaleur  solaire, d'une certaine oisiveté et du  calme nécessaire pour regarder mes pensées défiler  dans ma tête tout en ayant le loisir d'en attraper une si je veux  et de la creuser. Je vais m'éloigner de mon appartement et de mon environnement  habituel. Toutefois, quelque soit le lieu ou l'endroit, je crois bien que les incidents et les mésaventures sauront me trouver!

Durant un mois et demi- deux mois, ma région est  envahie par les touristes et vous avez pu deviner par cet article que les touristes et moi... Je ne veux pas mettre tous les gens dans la même catégorie, mais en vacances, la plupart des personnes se transforment en «affreux touristes». Je n'y échappe pas: je subis moi-même les effets touristes quand se pointe le temps des vacances.

Je deviens irritable et je crois que j'ai pu de patience. C'est surtout la non-accessibilité des attraits touristiques qui me met en rogne la plupart du temps ou bien les nombreux détours que les responsables me font faire «parce que» je suis en fauteuil roulant. J'en suis à croire que je ne peux pas être en fauteuil roulant ET touriste.

Faut que je comprenne: pas beaucoup de gens en fauteuil roulant visitent des attraits touristiques ou participent à des festivals. Mes déplacements sont compliqués et je dépense la  presque totalité de mes énergies à m'auto-censuré!

Que  répondre à quelqu'un qui  vient me dire: «Pauvre toi, tu es en fauteuil roulant»?

lundi 14 juillet 2014

Clé, où es-tu?

Que de fâcheux oublis
dans ma vie!

Après deux ou trois promenades-ou plus selon les distances et le terrain- avec Second Empire, je dois remettre la batterie à charger pour … de nouvelles aventures (ou mésaventures). J'y pense, j'en ai l'intention mais … je le fais pas toujours.

Dernièrement -il y a presqu'un an- le propriétaire a changé la porte-fenêtre de mon appartement.  Auparavant, j'avais une porte patio, maintenant j'ai une «vraie»  porte avec une fenêtre à côté.  Je peux barrer  cette  «vraie» porte de l'intérieur avant de sortir. Pour ce faire, je dois tourner un petit piton qui me fais souvent perdre patience. Dextérité est pas toujours de mon bord! On dis qu'avec la pratique tout devient plus facile alors … je pratique!



Une copie de la clé de mon appartement (de cette porte car c'est par cette porte que je passe en quadriporteur) est accrochée sur un collier-lacet que je suspends au guidon de SE.  Ainsi je ne la cherche pas, je la met dans mon cou  et elle est à portée de main (!) quand je reviens à l'appartement.

Donc, cette journée-là, sans perdre mon calme mais après cinq bonnes minutes de gossage, je réussis à barrer la  porte à l'aide du piton.  Je laisse la porte ouverte le temps d'aller embarquer sur SE (je ne réussis pas à ouvrir la porte quand je suis sur mon quadriporteur)

Une fois bien installé sur SE, je m'empare de la clé- accrochée sur le guidon- et passe le collier à mon cou. Par habitude, manie ou coquetterie, je cache la clé sous mon chandail. J'enfonce la clé de contact et …  c'est à ce moment que je me souviens que je devais recharger la batterie de SE: une seule diode s'allume ce qui signifie que la pile est presque vide

Je me réinstalle dans mon fauteuil roulant, branche SE pour recharger les batteries en remettant ma promenade à plus tard mais décidant d'aller dehors quand même. Pendant ce temps, la porte est ouverte mais c'est pas grave. Je sors sur le perron en tirant sur la super corde que j'ai installé sur la poignée.



C'est lorsque je veux rentrer dans mon appartement que je me rends compte que la porte est barrée. J'ai pas mon trousseau de clefs ni mon cellulaire. La fenêtre est à demie ouverte avec le moustiquaire, mais ça m'aide pas! Peut-être qu'un voleur trouverait le moyen d'ouvrir la porte par là mais pas moi!

J'ai beau essayer de me mettre en mode solution et d'analyser la situation, je ne vois ABSOLUMENT pas comment me sortir de ce pétrin. Je peste un peu contre l'habitude de verrouiller les portes. Je me raisonne en me rappelant que j'habite dans un coin «pas safe» et que mes plans étaient d'aller me promener avec SE et non de rester sur le perron.

J’avoue que j'ai eu quelques minutes d'angoisse avant ...de me souvenir que la clé est accrochée à mon cou! Je m'en étais emparée par automatisme en embarquant sur mon quadriporteur, mis le collier à mon cou que j'avais glissé sous mon chandail.

Vous arrive-t-il de faire de ces automatismes qui engendre des moments d'angoisse en vous?

vendredi 27 juin 2014

Où tu vas, tu es

C'est le titre d'un livre que j'ai lu dernièrement. Une lecture apaisante et inspirante.

Une lecture que je recommande à tous ceux et celles qui aspirent à vivre sans le stress du quotidien et se débarrasser de l'appât du «mieux ailleurs» en cherchant toujours le petit plus qui manque à leur vie . Il est apparu dans ma vie au bon moment; exactement au moment où je me sentais comme je viens de le dire.

À prime abord, certains diront que le titre n'est pas une révélation. Que lorsqu'on va quelque part, on y est. Notre corps oui, mais quand est-il de notre esprit? Vous êtes vous déjà arrêté au nombre de gestes automatiques que l'on pose dans une journée? Le fait de mettre un pied devant l'autre est, pour beaucoup de gens, un de ces automatismes qui jalonnent nos vies dans cette ère de modernité.

Ce petit bouquin est écrit par Jon Kabat-Zinn qui est le fondateur d'une clinique de réduction de stress au États-Unis. L'auteur est un adepte de la méditation et de la pleine conscience et fait l'éloge de ces bienfaits sur le corps et l'esprit. Classé dans la collection Aventure Secrète, Où tu vas, tu es est publié par les éditions J'ai lu avec, comme sous-titre, «apprendre à méditer pour se libérer du stress et des tensions profondes.»



Monsieur Kabat-Zinn maîtrise l'art d'aborder les sujets de la méditation et de la pleine conscience de façon directe, par de courts textes qui sont d'une compréhension ... extraordinairement simple. Dans d'autres livres traitant de la méditation et/ou de la pleine conscience, plusieurs pages - voire le livre en entier- sont consacrées aux sujets que M.Kabat-Zinn explique en quatre ou cinq pages. Par exemple, le chapitre sur la durée de la pratique est de six page alors que ce sujet occupe plusieurs dizaines de pages dans d'autres livres. La brièveté des chapitres n'enlève rien à leur pertinence et en facilite la compréhension. 

J'ai trouvé une certaine similitude avec ce livreUne toute petite. Dans les premières pages, il est question du rêve collectif qui «guide» notre monde. L'auteur nous met en garde contre les suppositions que nous faisons. Il y a aussi la notion de «ne pas prendre les choses de façon personnelle» qui y ait abordée.
«Si la pratique de pleine conscience paraît simple, elle n'est pas nécessairement facile.» page 25

Les apparences peuvent être trompeuses! La pleine conscience c'est avant tout être conscient d'être là où on est, en train de faire ce qu'on fait. Mais c'est souvent plus difficile qu'il n'y parait. Comme pour écrire ce billet, je n'ai pas pleinement conscience de presser la touche E de mon clavier pour écrire JE. C'est peut-être mieux ainsi sinon ... ce serait pénible! Toutefois, je crois sincèrement que des moments de pleine conscience sont nécessaires pour faire la paix avec la vie, avec notre vie.

La méditation est une activité accessible à tous et qui facilite cette prise de conscience de notre être. Un excellent support à la méditation, selon moi et selon plusieurs auteurs, est la respiration et son va-et-vient constant. Se concentrer sur l'air qui pénètre dans nos poumons et qui en ressort est une pratique discrète qui peut se faire dans diverses situations de nos vies: dans une file au supermarché, pendant que nous sommes en attente au téléphone, pendant que nous faisons la vaisselle ou que nous promenons le chien. Je me permet d'insérer ici un lien vers un excellent article sur la méditation publié sur le site de passeportsante.net.

Nous ne sommes pas toujours conscient de respirer; c'est une de ces choses automatiques que nous faisons sans s'en rendre compte. Si la méditation privilège cet «instrument» c'est pour accroître notre pleine conscience du moment présent. Prendre conscience de notre respiration peut apporter le calme et la sérénité nécessaires pour apprécier le moment.

La méditation et la pratique de la pleine conscience nous sensibilise à la diversité humaine et nous aide à l'accepter. Pour moi en tout cas et aussi pour certaines personnes autour de moi. Il y a tant de gens différent sur la terre qu'il peut être parfois difficile de se retrouver face à une personne  très différente de soi. J'aime pas les préjugés qui me sont adressés, alors je m'efforce de restreindre les miens.

Notre faculté de penser nous différencie radicalement des autres forme de vie. Bien que spécifique à l'être humain, l'être humain n'est pas ses pensées. Elles vont et viennent dans notre esprit, apparaissent et disparaissent selon le moment, selon notre humeur, selon nos préoccupations, selon notre environnement, selon ... plusieurs facteurs. En cultivant la pleine conscience, nous pouvons apprendre à regarder ces pensées passer comme nous regarderions une parade passer dans la rue.

Je vais terminer ce billet avec le concept Ahimsa qui peut se traduire par la volonté de ne pas faire de mal. Cette volonté découle de la pratique de la méditation et de la pleine conscience. L'Ahimsa est un principe excellent, c'est son application qui fait toute la différence. Commencez dès aujourd'hui à mettre en pratique ce concept sur vous-même. Ensuite, élargissez votre cercle d'action pour y inclure les autres. La pratique de la pleine conscience devrait vous aider à vivre pleinement le moment  présent et à vous inciter à ne pas faire de mal.


ps: mettre un pied devant l'autre n'est pas un automatisme pour moi mais une de ces activité qui requiert toute mon attention. Les derniers temps que je marchais, je devais être en pleine conscience de ce geste souvent anodin pour plusieurs!

lundi 2 juin 2014

Trop loin!


J'attire ce genre de situation. Ah bibitte! Comme un goût de déjà vu...

Je sors de mon appartement au volant de Second Empire (eh oui, je viens de nommer mon quadriporteur à défaut d'avoir eu des suggestions) pour aller faire mon épicerie. J'essais de prendre l'habitude d'avoir mon cellulaire en poche quand je quitte mon appartement (me connaissant ... c'est un ami fort pratique). Je retarde même un peu mon départ afin de mettre la main dessus.

Muni du cellulaire, de mon porte-feuilles et clés,  j'ouvre la porte et prend mon élan. Pour sortir de mon appartement, je dois aller à petite vitesse et tourner mes roues dès que je suis sur le perron. Je sais ça et ça va bien ordinairement sauf que ce matin-là j'allais trop vite, j'ai pas tourné mes roues assez tôt  et avant de relâcher mon guidon ...

Une des roues avant de Second Empire passe par dessus le bord inférieur du perron et le devant se coince dans l’interstice entre le premier barreau et le perron. C'est difficile à expliquer mais vous pouvez comprendre, j'imagine et j'espère, grâce à cette photo.




Il n'y avait pas danger que Second Empire passe au complet dans le trou. Mais SE (abréviation de Second Empire) s'est trouvé bel et bien coincé. J'étais un peu de biais, une des roues avant était accoté sur le rebord alors que l'autre était dans le vide. La partie avant du quadriporteur a passé dans le trou.

Comme souvent dans des situations du genre, ma première réaction est de me trouver «ben comique» et de rire de moi-même. Comment réagiriez-vous vous? Dans de telles situations, il est rare que je panique. Mon appartement est près d'une route assez passante et je trouve habituellement assez facilement quelqu'un pour venir m'aider.

Alors, après avoir ris un bon coup de moi-même, je me met en mode solution pour me sortir de ce "mauvais pas". Je diminue ma vitesse, pour ne pas foncer dans la porte derrière moi, et entreprend de reculer. La roue accote sur le rebord et n'arrive pas à passer par-dessus (peut-être si j'aurais mis plus de vitesse, mais je l'ai pas fais). La coquine roue tourne dans le vide.

J'arrête et analyse la situation. Je vous rappelle que SE est tout nouveau et que sa conduite est différente qu'Azuroue. Je me doute que mon défunt quadriporteur n'aurait pas eu de difficulté à se sortir de ce pétrin. J'observe la roue qui a traversé et l'autre qui est sur le perron et en conclus qu'il suffirait d'un petit coup de pouce pour que la roue fautive r-embarque sur le perron.

J'appuis sur la manette «reculons» d'une main et de l'autre je pousse sur la balustrade dans l'espoir que ce serait suffisant comme  petit coup de pouce. Eh non! Comme je suis tout près de la balustrade, je débarque de SE en me tenant à la rampe et reste debout à côté. Tout en "mettant du gaz" pour reculer, je tire sur SE pour le faire reculer. Je n'ai pas plus de succès.

Bien que, théoriquement, la route qui passe près de mon appartement est passante, je ne me suis pas synchronisé avec le trafic car … la rue est déserte et aucun de mes voisins ne sont dehors. Même pas ceux que je vois toujours dehors, dès qu'il commence à faire beau, et qui se croient «obligé» de me parler. Je m'étonne un peu de cette tranquillité inhabituelle mais je me dis que c'est peut-être trop  tôt dans la matinée.

Avec un sourire un peu niais sur le visage, je m'empare de mon cellulaire pour téléphoner … mon voisin du dessus. Heureusement pour moi -peut-être moins pour lui- son numéro est »rentré» dans mon cellulaire. J'entends la sonnerie car son appareil est près de la porte - entrebâillée- qui est juste au-dessus de moi. J'entends ses pas qui approche de l'appareil. Il décroche.

Je crois bien qu'il entend mon sourire, car il rigole un peu  quand je lui explique la situation. Il vient bien aimablement à mon secours. Comme je l'avais deviné, il a suffit d'un petit coup de pouce pour dégager la roue. Il s'est placé devant le perron et a poussé sur la roue pendant que moi je pressais la manette pour reculer.

Après avoir remercié chaleureusement mon sauveur du jour, j'ai pu me diriger vers l'épicerie mais … le temps de cette mésaventure avait donné le temps aux automobilistes et piétons d'envahir les rues et de compliquer un peu mon déplacement.

Maintenant, je fais attention quand je sors de mon appartement en quadriporteur. J'apprends de mes erreurs, et vous?

dimanche 11 mai 2014

Trop de morceaux

qui se retrouvent dans le fond de mon garde-robes!

Quand je prends livraison de fauteuil roulant, celui-ci vient toujours avec des pièces que j'utilise pas ou à l'occasion. Petit jeu mystère: qui parmi mes lecteurs peut identifier les deux pièces représenter sur cette photo? J'ai compliqué les choses un peu, il y a quatre items (chaque pièces se retrouvent en modèle gauche et en modèle droit).



Voici la réponse: marche-pieds et appuis-bras.

Tout d'abord, en haut à gauche se trouve le modèle gauche- le carré de métal noir- des marche-pieds, c'est là-dessus que je mets mon pied. Le nom est trompeur, à la limite du bizarre, car ça aide pas mes pieds à marcher; un meilleur nom serait «repose-pieds». En l'écrivant, je me fais la réflexion que le nom marche-pieds  des fauteuil roulant doit faire référence aux marches d'un escalier sur laquelle on pose le pied. Par contre, les marches d'escalier sur lesquelles on (les autres, pas moi!) pose les pieds font monter alors que moi ... j'ai beau poser mes pieds sur les marche-pieds de mon fauteuil roulant ... je demeure en bas.     Bon me voilà reparti dans mes divagation, excusez-moi!!

C'est bien pratique mais aussi ... bien encombrant. Ces bidules rallongent  mon fauteuil roulant de 10-12 pouces. Avec ça, quasi-impossible de m'installer à une table face à quelqu'un. Avec ça, quasi-impossible de m'approcher d'un objet de face. Avec ça quasi-impossible de faire mes transferts sans m'emmêler et risquer de tomber. Avec ça, impossible -carrément impossible- d'avancer avec la force de mes jambes (ce que je fais souvent).

Quand je fais une sortie où je sais d'avance que je vais demeurer en mode "passif" un bon moment -genre un spectacle ou concert- je les apporte. Si une personne m'accompagne et que cette personne pousse mon fauteuil roulant, je les mets. Si je vais dans un endroit où je sais qu'il y aura pas d'obstacles architecturaux à franchir, je les mets. (ils empêchent mon pied de donner le petit coup de pied nécessaire pour soulever les roues de devant de mon fauteuil roulant et franchir les seuils de porte ou les chaînes de trottoirs) A part ça, ils sont dans le fond de mon garde-robes!

Deuxième élément sur la photo, les appuis-bras dont un se trouve dans le bas de la photo. Comme le nom l'indique ils ont comme fonction ... d'appuyer mes bras. Que c'est logique! Je peux donc y reposer mes bras quand ils - les appuis-bras- sont installés sur mon fauteuil roulant. Une fois installés sur mon fauteuil roulant, les appuis-bras rajoutent quelques pouces de chaque côté en plus d'éloigner mes bras des grandes roues et des cerceaux de conduite. Ils sont des entraves pour mes transferts et bien qu'ils soient amovibles (comme les marche-pieds), j'ai pas le goût de passer mon temps à les déplacer à chaque fois que je veux changer de fauteuil, quand je vais aux toilettes, quand je me couche etc.

Si les appuis-bras étaient installés sur mon fauteuil roulant, ils m’empêcheraient de tirer la tablette de mon clavier d'ordinateur pour écrire ce billet. Comme le nom de mon blog le suggère, je me considère le héros de ma vie. J'aime bien choisir par moi-même ce qui est bien pour moi. J'accepte volontiers les suggestions, ou conseils, mais moins bien les «impositions».

Je sais  que si ces pièces ne m'étaient livrés en même temps que le fauteuil roulant, je chialerais. Je me connais! Je veux avoir le choix des utiliser si j'en ressens le besoin mais pas que l'on m'oblige à les installer sur mon fauteuil roulant. Vous, comment réagissez-vous quand on vous oblige à faire quelque chose contre votre volonté?

Je fais souvent affaire avec des «professionnels de la santé» qui veulent mon bien. (Ça me fait penser à la signature d'une lettre anonyme: quelqu'un qui veut votre bien.) Parfois c'est pas réussis comme je le mentionne dans ce billet. La plupart de ces gens ont une attitude «je-sais-mieux-que-toi-ce-qui-est-bien-pour-toi» combiné à une non-écoute de mes besoins. Souvent ces professionnels me dictent quoi faire, sans m'expliquer pourquoi, et pour ce qui est des marche-pieds et appuis-bras... c'est la même chose. Alors, imaginer ma stupéfaction quand je me retrouve face à un-ou une- de ces professionnel de la santé qui approuve, et même qui me suggère, de laisser ces pièces dans le fond de mon garde-robes.

Y a une autre partie de mon fauteuil roulant qui est dans le fond de mon garde-robes, tout au fond. Tellement au fond que j'ai pas pu mettre la main dessus pour la joindre aux autres! C'est une preuve que je ne l'utilise vraiment pas souvent. Des idées?

lundi 24 mars 2014

Faire de son mieux

en tout temps, en toutes occasions, tant dans nos actes que nos paroles.

J'ai «tombé» sur cette pensée au moment même où je m’apprêtais à écrire le résumé du quatrième accord toltèque. Ah les synchronicité; ma vie en semble remplis de ces temps-ci!

Pensée du 19 mars

Ce quatrième accord, faites toujours de votre mieux, vient consolider les accords précédents -Que votre parole soit impeccable, Quoiqu'il arrive n'en faites pas une affaire personnelle et Ne faites pas de suppositions. Les trois premiers accords ne fonctionnent que si vous faites de votre mieux. En faisant de votre mieux, l'habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s'affaiblir et se manifester de moins en moins souvent.

En psychologie positive, les chercheurs étudient la notion de perfection, comme une notion qui entraîne de nombreuses émotions négatives. Nous voulons être parfaits, nous voulons que les autres soient parfaits, etc. Nous construisons des illusions mentales de perfection. La vie quotidienne et la réalité extérieure nous enseignent que la perfection est un but idéal et non une réalité concrète.

Comment être satisfaits, heureux et épanouis tout en sachant que la perfection est par définition, inatteignable car 
inhumaine ?

Reprendre pieds dans le présent et se donner totalement dans chaque instant. Donner toute son énergie, ses compétences, ses qualités et son temps pour la tâche que nous avons décidé d’accomplir. Un fois accomplie, cette tâche peut nous apporter un sentiment d’accomplissement, même si tout n’est pas parfait. Nous sommes allés au bout de nous-mêmes, aujourd’hui.

Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus ni moins. Vous éviterez ainsi de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets. Mais rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais le même d'une fois à l'autre. Plusieurs choses peuvent modifier votre mieux. Votre humeur, votre état d'esprit, votre état de santé, votre environnement et parfois même la météo peut agir sur votre mieux. Celui-ci peut changer d'un instant à l'autre, d'une heure à l'autre et d'un jour au lendemain. Mon mieux est très différent en fin de soirée comparativement au début de la journée: la fatigue a une forte incidence sur mon mieux.

Faire de son mieux, c'est ça qui est important et que le quatrième accord des toltèques nous enseigne. J'ai eu la chance de grandir dans un «environnement» où mes efforts étaient autant applaudis, sinon plus, que mes résultats. Formidable, non? Les adultes autour de moi, dans divers domaines, m'encourageaient à faire toujours de mon mieux. À mon tour d'encourager les gens à faire de leur mieux.

La satisfaction d'avoir fais de son mieux, ça n'a pas de prix!

Avec ce résumé du quatrième accord se termine la série de billets sur les accords toltèques. J'ai partagé avec vous ma compréhension de ces accords. Je conseille à tous ceux et celles que le sujet intéresse la lecture du livre de Do Miguel Ruiz Les quatre accords toltèques.

jeudi 13 mars 2014

Ne pas

faire de suppositions.

Observez vos paroles ou vos pensées. Vous pensez à une attitude étonnante d’un ami et au lieu, d’être impeccable en vous disant simplement « cette attitude est étonnante », votre fonctionnement mental va partir au galop et vous allez mettre sur pieds un scénario avec une pseudo-réalité et le piège est que vous allez vous auto-hypnotiser. Vous allez croire ce que vous inventez et agir par rapport à cela, d’où les nombreux malentendus. Le plus simple aurait été, peut-être d’interroger votre ami et de lui dire « ton attitude m’a étonné, est-ce que tu peux me l’expliquer ? »

Nous avons tous tendance à faire des suppositions. J'aurais bien aimé lire la description de ce troisième accord il y a quelques années alors que j'excellais, sans savoir pourquoi, dans l'art de me faire des scénarios à coup de suppositions. J'ai compris que dernièrement que faire des suppositions est le plus sûre moyen de s'attirer des problèmes et, éventuellement, de la peine.

Faire des suppositions est ...
comme des champignons toxiques dans notre vie.

Mais avant de tendre à ne pas faire de suppositions, ou du moins le moins possible, il serait peut-être intéressant de comprendre pourquoi nous faisons des suppositions. Il est intéressant de savoir comment fonctionne l'esprit humain. Nous avons besoins de tout justifier, de tout expliquer, de tout comprendre. Pour nous rassurer. La plupart des humains ont horreur des situations «nébuleuses» ou pas claires. Alors, pour éviter de telles situations, la plupart des gens ont recours au stratagème des suppositions. Peu importe la réponse, le seul fait de trouver une réponse  nous rassure. C'est pourquoi nous faisons des suppositions.

Souvent, les gens ont peur de demander des explications, ils font alors des suppositions en prêtant des intentions à autrui. Et bien souvent nous croyons nos suppositions, les défendant et donnant tort à ceux qui ne disent pas comme nous.

Les gens nous disent une chose: nous faisons des suppositions sur leurs motivations. Idem s'ils nous disent rien. Pourquoi cette personne nous a dit telle ou telle chose; pourquoi a-t-elle fait telle ou telle chose? Nous supposons que tout le monde voient la vie de la même façon que nous. Comme on a pu le voir dans le deuxième accord, c'est une «erreur» que plusieurs font et qui est à l'origine de plusieurs malentendus, confusions, conflits petits ou grands, peine et bien d'autres maux.

Nous ne cessons de supposer que parce que nous n'avons pas le courage de poser des questions. Or, le meilleur moyen de vous empêcher à faire des suppositions est de poser des questions. Je vous l'accorde, il faut parfois une bonne dose de courage pour poser des questions. (Même si ce n'est que de demander si le siège d'autobus à côté de moi est libre.)

Utilisez votre voix pour demander ce que vous voulez ou ce que vous ne comprenez pas complètement. Chacun a le droit de vous dire oui ou non et vous-même avez toujours le droit de demander. Inversement, tout le monde a la droit de vous interroger, et vous avez la possibilité de dire oui ou non.

Je comprend très bien cet accord et la notion des suppositions qui empoisonnent notre vie. Là où je trouve difficile, presque impossible, de respecter cet accord c'est lorsque je veux faire une surprise ou un cadeau à quelqu'un. Dans ces situations, me semble qu'il faut que je dois présupposer ce qui fera plaisir à l'autre.

Est-ce que ce troisième accord vous semble réalisable dans votre vie. Y a-t-il des sphères, ou des secteurs, dans votre vie où abolir les suppositions vous semble plus difficile? Au plaisir de vous lire.

samedi 1 mars 2014

Quoiqu'il arrive

n'en faites pas une affaire personnelle.

J'aime beaucoup cet accord. Dans les pages qui expliquent cet accord, je trouve beaucoup de similitude avec ma pensée. Mais c'est aussi un des plus difficiles, pour moi, à mettre en pratique.

Vous faites une affaire personnelle de ce qui vous est dit parce que vous y donnez votre accord. Vous acceptez ce qui vous est dit ou fait comme la vérité; vous croyez ce que l'on vous dit sans remettre en question ce que VOUS en pensez. Vous accordez votre attention à ce que vous entendez et y donnez toute crédibilité.

Le deuxième accord révèle un fait essentiel, dont nous n’avons pas souvent conscience. Je pourrai le résumer ainsi : « les autres ne parlent que d’eux-mêmes et ne jugent que par rapport à eux-mêmes ». Ceci est fort compréhensible intellectuellement. Nous avons tous notre propre système de perception et d’analyse du monde, nous avons tous nos propres traumatismes, nos propres blessures, nos propres peurs et nos propres croyances. Alors pourquoi prenons-nous personnellement ce que les autres nous disent et pourquoi réagissons-nous émotionnellement en permanence?

La principale raisont est l'importance personnelle que nous nous octroyons. L'auteur me «perd» un peu lorsqu'il affirme que s'accorder de l'importance, se prendre au sérieux, est une grande manifestation d'égoïsme. Or, je -herosdemavie- crois dur comme fer que chaque personne est importante. En plus de croire que chaque personne doit être le héros de sa vie, je crois que chaque personne a une «utilité» sur terre.

Là où il est vraiment dans ma ligne de pensée, c'est lorsqu'il dit que nous sommes nullement   responsable des actes et/ou pensées des autres.  Chacun vit dans son propre monde, dans le monde qu'il se construit dans sa tête. Chacun vit dans un monde différent de celui dans lequel vous vivez. Pas totalement différent j'oserais ajouter, car parfois il y a des similitudes entre deux mondes, entre deux personnes, qui semblent très différentes à prime abord. Même si ce n'est qu'elles vivent sur la terre toutes les deux! J'utilise parfois l'expression «C'est plus simple dans ma tête» pour exprimer ma  difficulté à  exprimer  ma pensée et à rentrer dans le monde de la personne devant moi. Ce n'est pas le monde physique ou matériel dont il est question mais plutôt le monde intangible de l'esprit, des pensée, des interprétations et des jugements.

La plupart des gens interprètent, et même confrontent, ce qu'ils entendent et voient selon leurs propres normes, leurs propres valeurs et selon ce qui est bien ou mal selon eux. Cet accord nous invite à lâcher-prise de ce qu'on connaît et à voir ses commentaires, ou opinions, comme une «nouveauté» donc sans préjugés. (Vous connaissez les préjugés?)

Pour ne pas faire une affaire personnelle de ce qui arrive, il faut avoir confiance en soi et en son propre jugement. Être capable de déterminer ce qui est bon pour soi est l'une des grandes qualités de l'être humain. Être capable de dire oui ou non, d'accepter ou refuser ce qui lui est offert et de faire des choix. Vous devez avoir foi en vous-même. Certains l'appelle cela intuition, d'autres leur voix intérieure, mais quelque soit le nom que vous lui donnez ... écoutez la!

La personne devant vous, celle que vous croisez dans la rue (ou dans l'autobus) n'est pas vous. Il est donc logique qu'elle n'ait pas les mêmes pensées ou opinions ou commentaires que vous. La différence n'est pas nécessairement à proscrire, faut juste pas en faire une affaire personnelle. 


Jusqu'à un certain point, votre ombre n'est pas vous.
avec l'amabilité du photographe Brian Branch

Le premier accord nous a démontré le pouvoir de notre parole.  Ce pouvoir revient dans ce deuxième accord. Si on fais une affaire personnelle de ce que l'on entend autour de soi, si on accueille ces mots, ils peuvent détruire «notre monde.

Je termine ici mon résumé de ce deuxième accord. En espérant que mes explications n'ont pas été trop confuses. Que retenez-vous de cet accord?

jeudi 20 février 2014

Que votre parole ...

 soit impeccable.

Simple en apparence? Méfiez-vous des apparences!

Amusez-vous à écouter dans un premier temps, ce que vous dites de manière automatique et demandez-vous simplement si vous êtes en accord avec la signification profonde des mots que vous éparpillez dans l’Univers.

La première fois que j'ai lu ce premier accord, sur le téléphone de mon voisin d'autobus, je me suis fait la réflexion: «Ouais, moi qui parle déjà pas beaucoup, je parlerais plus du tout.» Quoique que cette idée me plais à l'occasion, je faisais l'erreur de substituer impeccable par le synonyme parfait. Que votre parole soit parfaite; avouez qu'il y a de quoi paniquer!

Le court chapitre -comme tout les autres chapitres de ce livre- débute par une démonstration que notre parole a un pouvoir créateur. Elle peut créer les plus beaux rêves comme elle peut tout détruire   autour de vous. Chaque être humain est un magicien ou une magicienne. Peu de gens en sont conscients.
Pour mieux nous faire comprendre ce concept, l'auteur compare l'esprit humain à un terreau fertile et nos paroles- nos mots- par des graines. La terre qui reçoit les graines ne fait pas la différence entre les «bonnes» et les «mauvaises» semailles. D'où l'importance de porter grande attention à notre paroles ainsi qu'à nos pensées.

Plusieurs d'entre vous ont probablement déjà été influencé par une phrase ou un commentaire prononcée par un ou une collègue, amis, parent ou autre personne de son entourage. Personnellement je dois dire «Souvent». Des gens vous dise que vous semblez malade, alors que vous vous portez bien, et dans les minutes qui suivent vous commencez à douter de votre état, vous disant que les gens qui ont dit ça avaient sûrement raison. De même pour toute opinion ou commentaire que les autres peuvent faire ou dire à propos de vous. Si elle réussit  à capter votre attention, une parole peut pénétrer votre esprit et changer toute croyance en meilleur ou en pire.

Le mot impeccable vient du latin pecatus qui signifie pêché et im qui signifie sans; impeccable signifie donc sans pêché. Le pêché n'a rien à voir avec la morale ou la religion comme plusieurs se plaisent à nous dire et à nous inculquer mais une affaire de bon sens; un pêché est quelque chose que vous commentez contre vous-même. Être impeccable c'est ne rien faire contre soi-même.

Pour que votre parole soit impeccable, il ne faut donc pas l'utiliser contre soi. Et ne pas utiliser sa parole contre soi c'est aussi ne pas utiliser la parole contre les autres. Dire des méchancetés sur les autres ou aux autres est un peu comme si on se les disaient à soi-même. Les mots qu'on utilise pour critiquer ou médire des autres est chargés d'ondes négatives qui font boomerang et reviennent vers vous. De même pour les mots gentils qui se transforment en ondes positives. Notre parole est vraiment un instrument de magie. À nous de l'utiliser intelligemment.

Voilà l'essentiel de ce premier accord que vous pouvez approfondir en lisant ce livre. Que pensez-vous de cet accord? Il me fera plaisir de lire vos commentaires.

mardi 11 février 2014

4 accords

Un petit bouquin que j'aime bien relire de temps en temps tout en essayant de mettre en pratique ces accords.


En réalité, ce petit recueil est un guide sur la voie de la liberté personnelle. Ces cent quelques pages nous explique comment on peut se libérer du conditionnement collectif et ce en quatre notions, quatre points, quatre accords. Connaissez-vous ce livre?

Avant de vous parler de ce livre, laissez-moi vous raconter comment ce bouquin est arrivé dans ma vie. Il y a quelques temps déjà, une connaissance me parle de ce livre et des quatre accords qu'il décrit. Elle l'a fait pour appuyer un point dans notre conversation du moment et elle a pas insisté. J'ai pas posé de question mais étant de nature curieuse, j'ai «googelé» ces mots dans un moteur de recherche Internet et fais un peu de lecture.

Quelques mois plus tard, je prends l'autobus pour me rendre dans une autre ville en voyage. Bien que je voyage dans un siège régulier du transporteur, il est rare que j'aie des compagnons ou compagnes de route assis à côté de moi. Ce jour-là était pas habituel; l'autobus était bondée et une personne m'a demandé si la place à côté de moi était libre. C'est ainsi que j'ai eu un voisin pour le reste du voyage.

Une grande partie du voyage s'est déroulée en silence. Moi, plongé dans un livre et lui «branché» sur son ipod. Au moment de ranger sa musique, voyant que je ne lisais plus vraiment, il me demande quel livre je lis. De fil en aiguille, il me demande si j'aime le développement personnel. Je répond par l'affirmative et me confie qu'un livre a changé beaucoup de chose dans sa vie. Maintenant, il est plus calme, moins «soupe-au-lait», plus réfléchi et moins influençable. J'apprends que ce livre est «Les quatre accords Toltèques» et que ce livre est en permanence sur sa table de chevet.

Plus on en parle, plus le sujet m'intéresse. Je lui demande la référence pour que je puisse me procurer ce petit livre. Il s'empare de son téléphone intelligent, fais une petite recherche et me montre cette image qui résume les quatre accords en quelques mots:


Dans les jours qui ont suivis mon retour chez-moi, je me suis procuré le livre de Don Miguel Ruiz. Sa lecture m'apaise et m'aide à mieux vivre en société. Car on ne peut pas toujours ignorer qu'il y a d'autres êtres humains autour de nous!

La théorie de Don Miguel Ruiz est la suivante : nous vivons avec des accords inconscients de vie, et nous alignons nos pensées, nos actions, nos ressentis sur ces accords inconscients. Certains accords peuvent nous apporter de la joie ou du bonheur, d’autres, au contraire nous amener à construire une vie de souffrance et de peine. Afin de retrouver notre intégrité, notre estime personnelle, notre paix et notre responsabilité dans tous les actes de notre vie, Don Miguel Ruiz propose quatre accords 

Chacun des quatre prochains billets de ce blog sera consacré à un des accords décrit dans le livre. Je ferais pour vous un résumé de chacun de ces accords que j'ai découvert dans ce livre.

À bientôt pour le premier accord!

mercredi 1 janvier 2014

2014

Que 2014 soit meilleur que 2013 pour vous ainsi que pour moi.


Que 2014 vous apporte les occasions pour devenir le héros de votre vie et que vous sachiez profiter des opportunités qui se présentent à vous pour devenir de meilleures personnes.

Herosdemavie vous souhaite aussi de pouvoir vous entourer de personnes qui sont «sur la même longueur d'onde» que vous, qui vous respecte et qui vous apprécie pour ce que vous êtes vraiment et non pas juste pour les apparences.

Ce vœu semble peut-être bref mais, selon moi, il est primordial de connaître un certain bien-être avec soi et avec les autres pour devenir le héros de notre vie.

Je vais encore en 2014 partager avec vous mes anecdotes, mon quotidien et vous faire part de mes réflexions qui prennent souvent naissance suite à ce que j'entends parfois autour de moi.

Je vous dis à bientôt.