jeudi 27 juin 2013

À demain!

J'ai lu dernièrement, sur un blog, que demain était un mot plein de promesse.



Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis tout à fait d'accord avec cette affirmation. Souvent, on se dit A demain en fin de journée. Plus qu'une façon de se dire Au revoir, A demain est chargé de promesse d'un jour tout neuf qui recommence. Cette phrase sonne comme une salutation. Avez-vous déjà pris conscience de tout ce que ces deux petits mots sous-entendent?

24 heures nous attendent encore demain. Évidemment, il y a les pessimistes qui me diront que c'est pas si sur que ça, que peut-être ils ne se réveilleront pas demain matin. Je sais aussi que notre planète est malade et qu'il y a des coins sur la terre qui sont plus mal en point que d'autres. Je sais tout ça. Mais j'aime mieux croire que demain est un nouveau jour qui deviendra ce qu'on voudra bien qu'il devienne.

Aujourd'hui a peut-être mal été, les mauvaises nouvelles se sont peut-être succédées à un rythme fou alors ... c'est un soulagement de se dire A demain. Sans effacer mes soucis, demain les adoucis et me les fais voir d'un autre oeil. Souvent une nuit de sommeil me répare et la perspective d'un lendemain me réconforte.

Je crois que le moment le plus important est le moment présent et je ne me projette pas souvent dans l'avenir, un avenir incertain, mais pour le lendemain, je fais une exception. Je ne suis pas des pessimistes que je parlais tout à l'heure, je suis plutôt "anti-projet à long terme". Évidemment, il y a des exceptions et c'est ces exceptions qui font ma complexité!

Les couchers de soleil ont en général des couleurs magnifiques. Comme beaucoup de gens, j'aime les couchers de soleil (j'aime aussi les levers de soleil mais ... c'est trop tôt pour moi!). Selon moi, les belles couleurs des couchers de soleil sont là pour nous "éblouir" et pour nous inciter à être témoin du spectacle le lendemain soir. Quand le soleil se couche, il nous dit à demain comme nous disons à demain à nos amis.

J'aime dire À demain et j'aime qu'on me le dise. C'est comme une promesse qu'on se reverra, qu'on se reparlera, même si ce n'est que dans notre tête. J'en ai déjà fais mention sur ce blog, je n'aime pas beaucoup les foules et je suis plutôt solitaire , mais dans ma tête ... il y a foule! J'exagère, il y a pas foule, mais de la place pour mes amis et connaissances. Chacun à tour de rôle ou, parfois, en interaction. Des gens loin de moi physiquement mais présents dans ma tête.

Alors, on se dis À demain?

mercredi 12 juin 2013

Être triste n'est pas une maladie.

Les émotions font partie de la vie mais beaucoup de gens préfère l'oublier et croire qu'être triste est une calomnie.

Être triste, voire désespéré, n'est pas un signe de maladie. Ce n'est pas anormal de souffrir lors de malheurs, petits ou grands, dans notre vie. Et nul autre que vous peut déterminer ce qui est un malheur pour vous.

L'être humain n'est pas simplement un corps physique, il a aussi une dimension spirituelle qui englobe le monde des émotions. L'être humain a des émotions et c'est très bien comme ça. Sans l'émotion de la peur face à un danger l'être humain ne se sauverait pas. Tout comme si il n'éprouvait pas de stress devant une situation nouvelle, il ne ferait pas les efforts nécessaires pour faire face à cette situation.

Il y a des gens plus démonstratifs que d'autres. Chacun développe ces propres moyens d'exprimer ses émotions. Personnellement, je réagis souvent à la tristesse en "rasant les murs" souhaitant me faire oublier. C'est peut-être pas une bonne réaction, mais c'est la mienne! J'aimerais bien connaître vos réactions face à des situations qui amènent en vous de la tristesse.

L'important est de ne pas refouler ses émotions, ne pas les garder en soi. Si les émotions ne s'expriment pas, elles finissent par s'imprimer! En d'autres mots, lorsqu'elles ne sont pas exprimées, elles peuvent se transformer en maladie ou autres problèmes de santé.

Les larmes sont aussi un moyen que j'utilise beaucoup pour libérer mes émotions de tristesse ou de peur. Face à certaines situations qui me font très peur, ben oui ... je verse quelques larmes. C'est plutôt rare et c'est vraiment plus lors de grande tristesse que je pleure. Dernièrement, j'ai vécu une situation qui m'a fais beaucoup de peine. Les gens autour de moi me disaient comprendre ma peine mais en même temps, je sentais qu'ils étaient mal à l'aise face à mes larmes. A quelques reprises, on m'a suggéré d'aller voir un médecin. D'où le titre de ce billet.

Beaucoup de personnes se rendent chez le médecin lors d'un deuil ou de tristesse. Évidemment si la situation empire ou que d'autres problèmes surviennent, ou si la personne a des idées suicidaires, une consultation s'avère nécessaire. Toutefois, je ne crois pas nécessaire de courir chez le médecin dès qu'une émotion "négative" se pointe le bout du nez. Avez-vous remarquer que si nous éprouvons de la joie ou du bonheur, on ne va pas voir le médecin?

Je crois que la société de consommation dans laquelle nous vivons nous fais croire que nos émotions "négatives" se résorberont par l'acquisitions de biens matériels de toutes sortes: auto, piscine, maison, livres, disques, vêtements, etc. Mais ça ne fais que les masquer et lorsqu'elles reviennent, elles sont décuplées et plus fortes.

Pour terminer, remarquez un enfant qui vit une grande tristesse. Il va probablement pleurer et, au bout de quelques minutes, retournera jouer: chagrin fini. Je crois que les adultes devraient prendre exemple sur les enfants à ce sujet.

mardi 4 juin 2013

Le monde à l'envers!

Dernièrement, j'ai reçu en cadeau une plaque de cuisson portable.

L'idée première de ce cadeau est que "l'activité" de cuisine soit plus sécuritaire pour moi. J'aime cuisiner, faire l'essai de nouvelles recettes et  comme il faut manger pour "affronter" le quotidien autant le faire sans trop se donner de misère. J'ai déjà quelques petits appareils qui trônent dans ma cuisine et qui remplacent parfaitement le four "conventionnel". La plaque de cuisson en est un de plus. Et pour optimiser l'aspect sécuritaire de ce petit bijou, j'ai fais quelques changements dans ma cuisine afin de placer la plaque à la bonne hauteur pour moi.

Je le dis souvent: tout changement à besoin d'un temps d'adaptation. Et la suite de cette petite anecdote va vous le prouver! J'ajoute que mon imagination me joue parfois des tours et que j'imagine, ou invente, des situations qui n'existent que ... dans ma tête!

Le lendemain matin, ou le surlendemain, de ce changement, je me rends à la cuisine pour préparer mon déjeuner.Je ne lève pas les yeux de ma tâche et ne regarde pas ailleurs dans la pièce (comme j'en ais l'habitude). Je me concentre tout particulièrement lors de la préparation de mon café - j'ai quelques dégâts de café à mon actif.

Mon café prêt ainsi que mon déjeuner, je dépose le tout sur ma table et m'apprête à entamer ce copieux repas. C'est à ce moment précis que mes yeux se posent à l'endroit où je voyais le plancher y a pas si longtemps. Au lieu de voir ce que je m'attendais à voir, j'aperçois le bleu de ma carte monde et les tâches de couleur des pays. Un des murs de mon salon est décoré d'une mappemonde plastifiée.

Alors mon cerveau se met  à rouler à 100 à l'heure - ok juste à 50 parce que sans caféine- en passant par l’hypothèse que la carte est tombée durant la nuit à "comment ça que j'ai rien entendu". Je passais déjà en revue, dans ma tête, mes connaissances et amis qui seraient disponibles et "aptes" pour venir replacer la carte au mur.

Pendant toute cette activité dans ma tête, je continus de déjeuner. Mon sens de l'analyse se réveille enfin et ... je rigole de ma méprise! Si j'avais mieux regardé, j'aurais constaté que la carte apparaît à l'envers.



Tel un miroir, la plaque de cuisson reflète la carte qui est -toujours- sagement épinglée au mur. La surface est si brillant que l'on croirais une vitre teintée où les objets se reflètent

Loin de paniquer durant les dix minutes qu'a duré mes "suppositions", j'ai éclaté d'un rire de soulagement et de "que je suis bête" quand je me suis rendu compte de mon erreur.

Vous arrive-t-il des choses du genre à l'occasion? Et comment réagissez-vous? J'espère que vous vous pardonnez et sachez rire de vous.