lundi 26 août 2013

Dans une autre vie

Je ne crois pas en la réincarnation. Mais c'est une explication.

J'ai peut-être vu le monde en chine ou dans un pays asiatique. Peut-être en Afrique.

Je dis ça parce que ...incontestablement, le mot que je dis le plus souvent dans une semaine est



Sans vouloir mettre tous les gens de ces pays dans le "même sac", il me semble que ce sont des peuples reconnaissants. Je n'ai pas beaucoup rencontré de gens de ces pays mais les quelques rares personnes de ces pays que j'ai rencontré m'ont fais bonne impression quant à leurs reconnaissances. Je me demande sérieusement si ce petit mot de cinq lettres a pas un rapport quelconque avec la pauvreté. Qu'en pensez-vous?

J'avoue que j'ai peut-être fais preuve de chance dans mes rencontres avec ces personnes et que ce sont peut-être des êtres d'exception (selon moi, tous les êtres humains sont des êtres d'exception) qui se rendent dans les régions dites éloignées.

En général donc, ce sont des gens qui sont reconnaissants envers ce qu'ils ont, ce qu'ils reçoivent et envers les services qui leur sont rendus. Je fais également partie de ces gens qui n'hésitent pas à dire merci. J'avoue que j'ai peut-être une vision faussée de ces gens,  influencé par mes lectures et les documentaires présentés à la télévision. Je considère que j'ai une bonne estime de moi et que ma confiance en moi-même est dans la normale. Je connais mes limites et ce qui m'est possible de réaliser seul ou non. J'ai pas honte de demander de l'aide quand nécessaire. Je fais souvent les choses différemment que la majorité des gens mais je m'entête à les faire par moi-même ou ...  à demander de l'aide.

Quand c'est cette dernière option qui prime, je me fais un point d'honneur de remercier les gens concernés. J'ai tellement peur de passer pour une personne ingrate ou pour une de ces personnes qui prend pour acquis que les gens sont à son service. J'ai en horreur ces personnes.

Je prononce donc ce mot, merci, plusieurs fois dans une semaine. Et j'essaie (j'espère y arriver) de  mettre autant de sincérité dans un merci pour quelqu'un qui ouvre un pot de confiture pour moi que dans un merci pour quelqu'un qui cuisine pour moi ou qui me voyage d'un village à l'autre.

Malheureusement, remercier devient maintenant un automatisme, un réflexe, pour moi que je crains parfois de l'oublier. C'est devenu "habituel" pour moi de remercier quand quelqu'un me rends service. Si je ne remercie pas une personne qui m'aide d'une façon ou d'une autre c'est vraiment involontaire. Parfois, j'ajoute un mais après le merci (!)

Je me demande si je n'abuse pas trop. La plupart du temps, je me dis que ce n'est pas d'abuser que de remercier, que d'être reconnaissant. D'autre fois, je me dis que les gens autour de moi doivent en avoir marre de mes mercis pour tout et pour rien. Que pensez-vous de l'utilisation de ce mot?

mercredi 14 août 2013

Qui sommes-nous?

C'est une question qui me préoccupe depuis ... longtemps!
 

Ma réponse à cette difficile question varie selon les événement de ma vie. Toutefois, la notion de choix est au cœur de ma réponse. J'accorde plus d'importance à qui je suis qu'à ce que je fais.

Souvent c’est le FAIRE  qui semble avoir prédominance sur l’ÊTRE. Quand on rencontre une personne pour la première fois, après son nom c’est souvent son occupation, son métier, que l’on demande. Comme si être réceptionniste, ou médecin, définissait complètement la personne.

Depuis que je tiens ce blog et que je visite d'autres blogs, je trouve des petits trésors de textes qui nourrissent ma réflexion à ce sujet. Voici un extrait de billet que je trouve pertinent:
"À force de vivre… À force de vivre comme on vit… on s’habitue, qu’ils disent, il n’en est rien ! On s’habitue à ne plus vivre j’vous dis… À force de vivre comme on vit… ne plus pouvoir dire je suis, chuchoter à peine nous sommes.. À force de peine c’est à peine s’il nous reste la force de vivre… seulement nos sommes qui nous assomment du trop peu dont nous avons trop peur, au point de n’plus pouvoir fermer l’oeil, au point de n’plus devoir fermer l’oeil et de n’plus profiter du crépuscule renaissant d’un simple somme. C’est l’insomnie."
 
Voici le lien pour la suite de ce billet intéressant. Il faut, selon moi, aller  un peu plus loin que les mots et à chacun de trouver sa propre réponse. Si réponse il y a car comme je le disait au début de ce billet ... la réponse peut varier selon les événements. Mais je crois qu'il est pertinent de se pencher sur la question et de s'arrêter un peu au milieu du tourbillon de notre quotidien pour réfléchir à cette question. Si l'aventure vous intéresse ... bonne réflexion!

mercredi 7 août 2013

Échappée belle!

En toutes saisons, faut manger.

Une récente anecdote vous a informé que je côtoies assez régulièrement l’épicerie. Je sépare mes achats en deux -ou trois- fois pour que le sac se transporte facilement en quadriporteur.

L’arrivée des touristes dans mon village complique un peu mes déplacements. Je ne traverse la rue que si je le dois vraiment. Or, pour aller à l’épicerie, faut que je traverse. J’y vais donc lorsque la rue est moins achalandée: le matin ou après le souper.

Cette journée était une  des rares journées où je porte mes orthèses. Un des inconvénients majeurs de ces orthèses, c’est qu’elles  grossissent  mes pieds au point que peu de soulier « acceptent » les orthèses. Je peux mettre mes sandales alors … je les porte plus l’été. En théorie parce qu’en pratique … c’est pas vraiment le cas ! C'est plus facile avec mes sandales mais ... le velcro n'attachent pas au complet.


Bref, je les avais aux pieds - c'est des orthèses tibial qui s'accrochent sur mes avant-jambes- et mes sandales. J'avais soigneusement préparé ma liste d'épicerie et me dirigeai gaiement vers l'épicerie aux commandes de mon quadriporteur. L'horloge indiquait 18h15. J'avais bien choisis mon moment: le chemin était presque désert et je n'ai pas eu de difficultés à traverser. Dans l'épicerie également, il y avait peu de gens et j'ai trouvé tout les articles que je cherchais.

À mon retour chez moi, j'ai rangé mes achats dans mes armoires et dans le frigo. C'est au moment où j'ai ouvert la porte du frigo que mes yeux se sont posés sur mes pieds et que ... j'ai constaté qu'une de mes sandales manquait à l'appel.

Tout en continuant de défaire mon épicerie, je réfléchissais à quel moment j'avais bien pu perdre ma sandale. J'en avais aucune idée sauf que j'avais les deux aux pieds au moment de quitter l'appartement pour aller à l'épicerie. Il va sans dire que je ne regarde pas mes pieds très souvent, et encore moins quand je suis sur  mon quadriporteur (voir ce billet pour vous en convaincre).

Allons-y par déduction: D'accord, j'avais mes deux sandales quand j'ai quitté l'appartement. J'ai pas fais de mouvements qui auraient pu enlever ma sandales sur le chemin qui mène à l'épicerie. À l'épicerie par contre, j'ai pu tourner sur mon siège pour atteindre un objet sur une tablette et à ce moment, j'aurais perdu la sandale. Je ne me souvenais plus avec précision, mais c'était possible. J'en ais conclus que j'avais perdu ma sandale dans une allée de l'épicerie.

"Je vais avoir l'air fine de demander à un employé de l'épicerie s'ils ont retrouvés une sandale" que je me disais en me préparant à ressortir de l'appartement pour retourner à l'épicerie. Les employés "réguliers" me connaissent, sont habitués de me voir et à  mes drôles de demandes (exemple: peut-on ouvrir pour moi mon litre de lait?) que mon manque de dextérité m'oblige à faire parfois. Mais avec l'été c'est principalement des étudiants et à plus forte raison aux heures en soirée.

Pour prouver mes dires, je garde la sandale qui est restée dans mon pied et me dirige vers la porte-patio par laquelle je passe quand je suis en quadriporteur. Je vois alors ma sandale. J'ai tourné mon siège afin de déverrouiller la porte, c'est à ce moment que la sandale est tombée.


Comme plusieurs fois quand des anecdotes du genre m'arrivent, je me trouve ben comique. Vous arrive-t-il des anecdotes de ce genre parfois? Selon moi, autant en rire!