dimanche 18 janvier 2015

La vie comme telle

n'a pas de sens.

Je n'essayerais pas par ce billet de vous convaincre que la vie est belle quoiqu'il arrive. La vie peut être vraiment emmerdante. Je ne vois pas la vie en rose au point de nier les emmerdes de la vie. Je suis plutôt pour le réalisme et l'harmonie avec ces emmerdes. Une autre façon de dire ce que je dis ici.

La vie prend le sens que l'on veut bien lui donner. Ou celui qu'on y trouve.

Certains diront que c'est leur destin de vivre tel ou telle chose. On pourrait débattre longtemps de la question du destin et de son influence - ou non-  sur nos vies. Qu'importe que l'on y croit ou non, rien à part nous peut décider du sens que l'on donne à sa vie.

Des événements se produisent quotidiennement dans nos vies. Il y en a des grands qu'on dit heureux (mariages, naissances, maison, graduation, etc.), ceux qu'on dit moins heureux (maladie, mort, accident, etc.) et tous les autres qui ne «rentrent» pas dans une de ces catégories tel se réveiller le matin, avoir un frigo et une armoire remplies de nourriture, manger à sa faim, voir le ciel bleu (ou gris), sentir le parfum des fleurs, déguster des petits fruits mûris au soleil, et bien d'autres «événements» de ce genre.

Ces derniers événements sont des moments. Des petits moments certes, mais des moments qui jalonnent nos vies et qui font de notre vie notre vie.  Apprendre à prendre, à traiter ces petits événements comme des grands est tout un art. Un art que j'aimerais bien maîtrisé.

Avez-vous déjà remarqué que quelque soit «l'ampleur» de l'événement, la réaction des gens diffère d'une personne à l'autre? Une personne sera contente d'être licenciée alors qu'une autre sera fâchée, en colère et remplie d’amertume. Face à la naissance d'un poupon, une personne fera une dépression alors qu'une autre débordera d'énergie. Aucun événement ne produit le même effet sur tout le monde.

Ça m'as pris du temps à comprendre ça! Je croyais naïvement que tout le monde réagissait de la même manière face à des événements similaires. Et encore aujourd'hui, il m'arrive de me fourvoyer!

J'aime pas qu'on me traite comme tout le monde. J'aime pas qu'on ne tienne pas compte de mes «particularités». J'aime pas qu'on oublis ma personnalité, mes gouts et/ou préférances. J'aime pas qu'on me généralise sans me demander mon avis (me classer dans la  catégorie tout-le-monde sans poser de questions).


J'ai la chance d'habiter près de la mer et à proximité d'une rivière. Par beau temps, j'aime m'y prélasser; tantôt sur les rivages d'un, tantôt près de l'autre. Rare sont mes moments d'ennuis dans ces instants.

Mais cette solitude que je trouve inspirante est dérangeante pour les autres. Dans le sens de .. pas normal. Je dis dérangeante car j'ai souvent l'impression de déranger en étant bien avec moi-même.

J'ai donc appris assez vite qu'être bien avec soi-même n'est pas donné à tous. Tout comme la proximité de la mer et de la rivière n'assure pas nécessairement aux gens la sensibilité d'apprécier ces étendues d'eau.
Le sens que je veux donner à ma vie, pour le moment, est de faire des «petits» événements de ma vie des moments de paix et de contentement. Dans un sens en faire de «grands» événements. Je vais faire tout ce qui est en mon possible de faire pour ne plus vivre dans l'attente d'un «grand» événement qui va venir révolutionner ma vie.

Tout ce que j'aime pas que les autres fassent à mon égard, j'essais fort de ne pas le faire. C'est difficile, mais à force d'essayer ... je vais réussir. Et puis, je garde en tête le quatrième accord toltèque:
«Toujours faire de son mieux»
En ce premier mois de 2015, je souhaite à chacun et à chacune d'entre vous de trouver un sens à sa vie et, surtout, d'être heureux!