lundi 16 février 2015

Contes des 1000 et une nuits

L'origine de  ces contes se perd dans la nuit des temps.

J'adore lire, c'est un secret pour personne et encore moins pour vous qui lisez ce blog car j'y partage parfois mes découvertes littéraires. J'ai une attirance vers ce qu'on appelle les classiques et pour les histoires écrites par les écrivains d'une autre époque. C'est surtout par audio que je fais ces lectures - façon de parler-  via un site de fichiers audio que je télécharge sur mon MP3. Voici le lien pour ceux que ça intéresse.

C'est sur ce site que j'ai trouvé  une version du  célèbre recueil - 9 tomes- des contes arabes. Je croyais que tout le monde avait déjà entendu parler de ces contes, en particulier ceux portés à l'écran par Walt Disney. Mais quand j'ai commencé à en parler autour de moi,  je fus surpris des réactions.

Plusieurs me disaient que c'était de la «vieille» littérature, que je m'intéresse trop au passé, que ce qui s'écrit maintenant est bien meilleure. Quelques'uns ont pris la peine de m'écouter et semblaient intéressés par ce que je leur racontais. Je crois que j'ai un don pour raconter des histoires, y compris celles que je viens de lire.

Une des choses que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, et dans plusieurs «classiques», c'est le rapport que les personnages ont avec le temps. Le temps, dans ces livres, ne semble pas une «bête noire», une tare ou quelque chose d'ennuyant. Le temps qui passe ne semble pas «affliger» les gens comme la plupart des gens de notre époque m'en donne l'impression.

Dans ces contes que j'ai adorés, le temps passe et les personnages ne le remplissent pas de mille et unes activités futiles. Ils s'en tiennent à une ou deux et semblent heureux ainsi.

Ce qui m'amène à vous parler d'une petite phrase qui figure en début du tome 1 et qui me hante encore. Dans le conte où cette phrase est mentionnée, celle-ci est gravée dans la pierre et bien en vue au-dessus de la porte d'une maison. 

"Qui parle des choses qui ne le regardent point entend ce qui ne lui plaît pas."

J'y trouve écho à un de mes principe de vie adopté il y a quelques années. Quand je pose une question, avant même d'ouvrir la bouche, je m'assure que la réponse, quelqu'elle soit,  ne me troublera pas. Que je pourrais «dealer» avec la réponse. Je crois sincèrement m'éviter des souffrances inutiles en ayant cette attitude. Sans être un résumé  de cet axiome que j'essais de mettre en pratique quotidiennement, cette phrase est- selon moi- dans le même courant de pensée.

Cette phrase semble un prolongement de ma pensée concernant les questions et les réponses. Je sais bien que je n'ai rien inventé, ni révolutionné le monde, avec ce comportement. Il m'aide; dans un sens il me pacifie et simplifie ma vie en quelque sorte. Car si je reçois un non comme réponse, j'ai l'oiccasion de me questionner sur la légitimité de ma question.

Cette sentence trouvée dans les contes des  milles et une nuits m'a bouleversé d'une drôle de façon. Elle ne m'a pas choqué ou dérangé, elle m'a rassuré plus que d'autres choses. Je ne suis pas seul à penser ainsi! Je ne sais pas si c'est le prolongement de ma pensée ou une réflexion qui aboutit à ma pensée, n'empêche que ça date. J'oserais dire que c'est une vérité qui a traversé le temps.

Et on revient à la notion du temps, et surtout à son traitement, qui me «captive» dans ce livre (comme dans plusieurs autres).

Et vous, quel est votre rapport avec le temps?

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