mercredi 14 août 2013

Qui sommes-nous?

C'est une question qui me préoccupe depuis ... longtemps!
 

Ma réponse à cette difficile question varie selon les événement de ma vie. Toutefois, la notion de choix est au cœur de ma réponse. J'accorde plus d'importance à qui je suis qu'à ce que je fais.

Souvent c’est le FAIRE  qui semble avoir prédominance sur l’ÊTRE. Quand on rencontre une personne pour la première fois, après son nom c’est souvent son occupation, son métier, que l’on demande. Comme si être réceptionniste, ou médecin, définissait complètement la personne.

Depuis que je tiens ce blog et que je visite d'autres blogs, je trouve des petits trésors de textes qui nourrissent ma réflexion à ce sujet. Voici un extrait de billet que je trouve pertinent:
"À force de vivre… À force de vivre comme on vit… on s’habitue, qu’ils disent, il n’en est rien ! On s’habitue à ne plus vivre j’vous dis… À force de vivre comme on vit… ne plus pouvoir dire je suis, chuchoter à peine nous sommes.. À force de peine c’est à peine s’il nous reste la force de vivre… seulement nos sommes qui nous assomment du trop peu dont nous avons trop peur, au point de n’plus pouvoir fermer l’oeil, au point de n’plus devoir fermer l’oeil et de n’plus profiter du crépuscule renaissant d’un simple somme. C’est l’insomnie."
 
Voici le lien pour la suite de ce billet intéressant. Il faut, selon moi, aller  un peu plus loin que les mots et à chacun de trouver sa propre réponse. Si réponse il y a car comme je le disait au début de ce billet ... la réponse peut varier selon les événements. Mais je crois qu'il est pertinent de se pencher sur la question et de s'arrêter un peu au milieu du tourbillon de notre quotidien pour réfléchir à cette question. Si l'aventure vous intéresse ... bonne réflexion!

2 commentaires:

  1. "Qui sommes-nous ?"

    Très bonne question ! Il faut toute une vie pour le découvrir, le malheur c'est qu'on n'a pas toute la vie pour le découvrir, on ne nous laisse pas le temps... Voilà peut-être la source de ce paradoxe : la vie est courte et pourtant paraît tellement longue ou la vie paraît courte mais est tellement longue, au choix. Car le malaise vient du fait qu'on ne dise pas "je suis" mais qu'en schizophrènes on ne fait que vivoter dans une vie qui file à 1000 km/h.

    On pourrait croire que je commente ce billet par égocentrisme car il y a une référence à un de mes textes. En un sens, oui, je peux pas le nier... Et d'ailleurs merci beaucoup pour ça !
    Mais cela ne m'a pas empêché de lire tes précédents billets :). J'aime ces "petites" questions intimes, du quotidien qui dévoilent des choses bien plus grandes. Il s'en dégage un réel cheminement existentiel salutaire (et solitaire mine de rien), une vraie sincérité qui se ressent, un partage également; le jeu du "je vers ils vers nous". ça me touche. Nous avons des interrogations et réflexions communes.

    Et loin de moi de faire une sorte de publicité pour mon blog, ton billet fait écho en moi surtout avec cette phrase "Souvent c’est le FAIRE qui semble avoir prédominance sur l’ÊTRE". Et au lieu d'argumenter en faisant un commentaire de 6 pieds de long (qui est déjà long), je voulais partager un texte que j'ai écrit sur ce même sujet (si tu ne l'as pas déjà lu), sur cette même remarque sur le faire avant l'être, le tout avant l'être d'ailleurs, on fait tout passer avant l'être pour moi, enfin j'interroge, j'interroge sur le fait d'être un.e Homme/Femme.

    Lien : http://liveandthink.wordpress.com/2012/03/01/le-dernier-homme/

    Au plaisir de nous lire respectivement et de partager ! :)

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  2. Il y a un certain réconfort, et un réconfort certain, à partager des opinions/réflexions avec des gens qui ont des similitudes de pensées. Le cyberespace permet de telles rencontres et j'aime bien ce genre de collision!
    Sans vouloir étirer la vie ni la raccourcir, il est sage de mettre ses priorités, et par le fait même son énergie et son temps, sur ce qui est important pour nous. Personnellement la question "Est-ce que je vais m'en rappeler dans un an?" m'aide à discerner ce qui est important pour moi. Et dans une vision plus générale de la vie (et plus morbide je l'avoue): "Est-ce qu'on va en parler à mes funérailles?"
    Merci de votre commentaire qui m'encourage à continuer de parler, et surtout d'écrire, de mon quotidien remplis d'anecdotes et de réflexions sur ce blog.
    Je souhaite que vous puissiez trouver VOTRE réponse à cette importante, du moins pour moi et probablement pour vous aussi, question. Continuez de vous interroger et d'inciter les gens autour de vous à se questionner sur eux et sur leurs actions. Il faut de ces gens qui font office de "réveilleurs".
    Merci de votre visite et ... à bientôt à quelque part dans le cyberespace!

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