de vacances
idéales pour vous,
en ce moment de l'année.
J'aime bien aller dans un parc, ou au bord de l'eau pour faire un peu de méditation. L'image que les auteurs de bouquins sur le sujet utilisent , et que je trouve à propos, est celle des nuages qui passent dans le ciel tel nos pensées dans notre esprit. Je ne me souviens plus très bien dans quel livre j'ai lu ça, mais pour moi qui est souvent dans la nature, l'image d'un arbre au bord de l'eau est très parlante.
Un étang japonais qui ajoute une touche asiatique à mon été... québécois!
Personnellement, mes vacances idéales sont
teintés de tranquillité, de la chaleur solaire, d'une
certaine oisiveté et du calme nécessaire pour regarder
mes pensées défiler dans ma tête tout en ayant le
loisir d'en attraper une si je veux et de la creuser. Je vais m'éloigner de mon appartement et de mon environnement habituel. Toutefois, quelque soit le lieu ou l'endroit, je crois bien que les incidents et les mésaventures sauront me trouver!
Durant un mois et demi- deux mois, ma région est envahie par les touristes et vous avez pu deviner par cet article que les touristes et moi... Je ne veux pas mettre tous les gens dans la même catégorie, mais en vacances, la plupart des personnes se transforment en «affreux touristes». Je n'y échappe pas: je subis moi-même les effets touristes quand se pointe le temps des vacances.
Je deviens irritable et je crois que j'ai pu de patience. C'est surtout la non-accessibilité des attraits touristiques qui me met en rogne la plupart du temps ou bien les nombreux détours que les responsables me font faire «parce que» je suis en fauteuil roulant. J'en suis à croire que je ne peux pas être en fauteuil roulant ET touriste.
Faut que je comprenne: pas beaucoup de gens en fauteuil roulant visitent des attraits touristiques ou participent à des festivals. Mes déplacements sont compliqués et je dépense la presque totalité de mes énergies à m'auto-censuré!
Que répondre à quelqu'un qui vient me dire: «Pauvre toi, tu es en fauteuil roulant»?