lundi 28 juillet 2014

Un souhait

de vacances idéales pour vous, en ce moment de l'année.

Que le déroulement de vos journées vous laisse  un peu- ou beaucoup-de temps pour vous adonner à vos activités préférées. Peut-être prendrez-vous quelques jours de vacances pour vous évadez de votre quotidien. Ah les douces joies du dépaysement!

J'aime bien aller dans un parc, ou au bord de l'eau pour faire un peu de méditation. L'image que les auteurs de bouquins sur le sujet utilisent , et que je trouve à propos, est celle des nuages qui passent dans le ciel tel nos pensées dans notre esprit. Je ne me souviens plus très bien dans quel livre j'ai lu ça, mais pour moi qui est souvent dans la nature, l'image d'un arbre au bord de l'eau est très parlante.


Un  étang japonais qui ajoute une touche asiatique à mon été... québécois!


Personnellement, mes vacances idéales sont teintés de tranquillité, de la chaleur  solaire, d'une certaine oisiveté et du  calme nécessaire pour regarder mes pensées défiler  dans ma tête tout en ayant le loisir d'en attraper une si je veux  et de la creuser. Je vais m'éloigner de mon appartement et de mon environnement  habituel. Toutefois, quelque soit le lieu ou l'endroit, je crois bien que les incidents et les mésaventures sauront me trouver!

Durant un mois et demi- deux mois, ma région est  envahie par les touristes et vous avez pu deviner par cet article que les touristes et moi... Je ne veux pas mettre tous les gens dans la même catégorie, mais en vacances, la plupart des personnes se transforment en «affreux touristes». Je n'y échappe pas: je subis moi-même les effets touristes quand se pointe le temps des vacances.

Je deviens irritable et je crois que j'ai pu de patience. C'est surtout la non-accessibilité des attraits touristiques qui me met en rogne la plupart du temps ou bien les nombreux détours que les responsables me font faire «parce que» je suis en fauteuil roulant. J'en suis à croire que je ne peux pas être en fauteuil roulant ET touriste.

Faut que je comprenne: pas beaucoup de gens en fauteuil roulant visitent des attraits touristiques ou participent à des festivals. Mes déplacements sont compliqués et je dépense la  presque totalité de mes énergies à m'auto-censuré!

Que  répondre à quelqu'un qui  vient me dire: «Pauvre toi, tu es en fauteuil roulant»?

lundi 14 juillet 2014

Clé, où es-tu?

Que de fâcheux oublis
dans ma vie!

Après deux ou trois promenades-ou plus selon les distances et le terrain- avec Second Empire, je dois remettre la batterie à charger pour … de nouvelles aventures (ou mésaventures). J'y pense, j'en ai l'intention mais … je le fais pas toujours.

Dernièrement -il y a presqu'un an- le propriétaire a changé la porte-fenêtre de mon appartement.  Auparavant, j'avais une porte patio, maintenant j'ai une «vraie»  porte avec une fenêtre à côté.  Je peux barrer  cette  «vraie» porte de l'intérieur avant de sortir. Pour ce faire, je dois tourner un petit piton qui me fais souvent perdre patience. Dextérité est pas toujours de mon bord! On dis qu'avec la pratique tout devient plus facile alors … je pratique!



Une copie de la clé de mon appartement (de cette porte car c'est par cette porte que je passe en quadriporteur) est accrochée sur un collier-lacet que je suspends au guidon de SE.  Ainsi je ne la cherche pas, je la met dans mon cou  et elle est à portée de main (!) quand je reviens à l'appartement.

Donc, cette journée-là, sans perdre mon calme mais après cinq bonnes minutes de gossage, je réussis à barrer la  porte à l'aide du piton.  Je laisse la porte ouverte le temps d'aller embarquer sur SE (je ne réussis pas à ouvrir la porte quand je suis sur mon quadriporteur)

Une fois bien installé sur SE, je m'empare de la clé- accrochée sur le guidon- et passe le collier à mon cou. Par habitude, manie ou coquetterie, je cache la clé sous mon chandail. J'enfonce la clé de contact et …  c'est à ce moment que je me souviens que je devais recharger la batterie de SE: une seule diode s'allume ce qui signifie que la pile est presque vide

Je me réinstalle dans mon fauteuil roulant, branche SE pour recharger les batteries en remettant ma promenade à plus tard mais décidant d'aller dehors quand même. Pendant ce temps, la porte est ouverte mais c'est pas grave. Je sors sur le perron en tirant sur la super corde que j'ai installé sur la poignée.



C'est lorsque je veux rentrer dans mon appartement que je me rends compte que la porte est barrée. J'ai pas mon trousseau de clefs ni mon cellulaire. La fenêtre est à demie ouverte avec le moustiquaire, mais ça m'aide pas! Peut-être qu'un voleur trouverait le moyen d'ouvrir la porte par là mais pas moi!

J'ai beau essayer de me mettre en mode solution et d'analyser la situation, je ne vois ABSOLUMENT pas comment me sortir de ce pétrin. Je peste un peu contre l'habitude de verrouiller les portes. Je me raisonne en me rappelant que j'habite dans un coin «pas safe» et que mes plans étaient d'aller me promener avec SE et non de rester sur le perron.

J’avoue que j'ai eu quelques minutes d'angoisse avant ...de me souvenir que la clé est accrochée à mon cou! Je m'en étais emparée par automatisme en embarquant sur mon quadriporteur, mis le collier à mon cou que j'avais glissé sous mon chandail.

Vous arrive-t-il de faire de ces automatismes qui engendre des moments d'angoisse en vous?