lundi 24 mars 2014

Faire de son mieux

en tout temps, en toutes occasions, tant dans nos actes que nos paroles.

J'ai «tombé» sur cette pensée au moment même où je m’apprêtais à écrire le résumé du quatrième accord toltèque. Ah les synchronicité; ma vie en semble remplis de ces temps-ci!

Pensée du 19 mars

Ce quatrième accord, faites toujours de votre mieux, vient consolider les accords précédents -Que votre parole soit impeccable, Quoiqu'il arrive n'en faites pas une affaire personnelle et Ne faites pas de suppositions. Les trois premiers accords ne fonctionnent que si vous faites de votre mieux. En faisant de votre mieux, l'habitude de mal utiliser votre parole, celle de faire une affaire personnelle de tout ce qui vous arrive et celle de faire des suppositions vont s'affaiblir et se manifester de moins en moins souvent.

En psychologie positive, les chercheurs étudient la notion de perfection, comme une notion qui entraîne de nombreuses émotions négatives. Nous voulons être parfaits, nous voulons que les autres soient parfaits, etc. Nous construisons des illusions mentales de perfection. La vie quotidienne et la réalité extérieure nous enseignent que la perfection est un but idéal et non une réalité concrète.

Comment être satisfaits, heureux et épanouis tout en sachant que la perfection est par définition, inatteignable car 
inhumaine ?

Reprendre pieds dans le présent et se donner totalement dans chaque instant. Donner toute son énergie, ses compétences, ses qualités et son temps pour la tâche que nous avons décidé d’accomplir. Un fois accomplie, cette tâche peut nous apporter un sentiment d’accomplissement, même si tout n’est pas parfait. Nous sommes allés au bout de nous-mêmes, aujourd’hui.

Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus ni moins. Vous éviterez ainsi de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets. Mais rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais le même d'une fois à l'autre. Plusieurs choses peuvent modifier votre mieux. Votre humeur, votre état d'esprit, votre état de santé, votre environnement et parfois même la météo peut agir sur votre mieux. Celui-ci peut changer d'un instant à l'autre, d'une heure à l'autre et d'un jour au lendemain. Mon mieux est très différent en fin de soirée comparativement au début de la journée: la fatigue a une forte incidence sur mon mieux.

Faire de son mieux, c'est ça qui est important et que le quatrième accord des toltèques nous enseigne. J'ai eu la chance de grandir dans un «environnement» où mes efforts étaient autant applaudis, sinon plus, que mes résultats. Formidable, non? Les adultes autour de moi, dans divers domaines, m'encourageaient à faire toujours de mon mieux. À mon tour d'encourager les gens à faire de leur mieux.

La satisfaction d'avoir fais de son mieux, ça n'a pas de prix!

Avec ce résumé du quatrième accord se termine la série de billets sur les accords toltèques. J'ai partagé avec vous ma compréhension de ces accords. Je conseille à tous ceux et celles que le sujet intéresse la lecture du livre de Do Miguel Ruiz Les quatre accords toltèques.

jeudi 13 mars 2014

Ne pas

faire de suppositions.

Observez vos paroles ou vos pensées. Vous pensez à une attitude étonnante d’un ami et au lieu, d’être impeccable en vous disant simplement « cette attitude est étonnante », votre fonctionnement mental va partir au galop et vous allez mettre sur pieds un scénario avec une pseudo-réalité et le piège est que vous allez vous auto-hypnotiser. Vous allez croire ce que vous inventez et agir par rapport à cela, d’où les nombreux malentendus. Le plus simple aurait été, peut-être d’interroger votre ami et de lui dire « ton attitude m’a étonné, est-ce que tu peux me l’expliquer ? »

Nous avons tous tendance à faire des suppositions. J'aurais bien aimé lire la description de ce troisième accord il y a quelques années alors que j'excellais, sans savoir pourquoi, dans l'art de me faire des scénarios à coup de suppositions. J'ai compris que dernièrement que faire des suppositions est le plus sûre moyen de s'attirer des problèmes et, éventuellement, de la peine.

Faire des suppositions est ...
comme des champignons toxiques dans notre vie.

Mais avant de tendre à ne pas faire de suppositions, ou du moins le moins possible, il serait peut-être intéressant de comprendre pourquoi nous faisons des suppositions. Il est intéressant de savoir comment fonctionne l'esprit humain. Nous avons besoins de tout justifier, de tout expliquer, de tout comprendre. Pour nous rassurer. La plupart des humains ont horreur des situations «nébuleuses» ou pas claires. Alors, pour éviter de telles situations, la plupart des gens ont recours au stratagème des suppositions. Peu importe la réponse, le seul fait de trouver une réponse  nous rassure. C'est pourquoi nous faisons des suppositions.

Souvent, les gens ont peur de demander des explications, ils font alors des suppositions en prêtant des intentions à autrui. Et bien souvent nous croyons nos suppositions, les défendant et donnant tort à ceux qui ne disent pas comme nous.

Les gens nous disent une chose: nous faisons des suppositions sur leurs motivations. Idem s'ils nous disent rien. Pourquoi cette personne nous a dit telle ou telle chose; pourquoi a-t-elle fait telle ou telle chose? Nous supposons que tout le monde voient la vie de la même façon que nous. Comme on a pu le voir dans le deuxième accord, c'est une «erreur» que plusieurs font et qui est à l'origine de plusieurs malentendus, confusions, conflits petits ou grands, peine et bien d'autres maux.

Nous ne cessons de supposer que parce que nous n'avons pas le courage de poser des questions. Or, le meilleur moyen de vous empêcher à faire des suppositions est de poser des questions. Je vous l'accorde, il faut parfois une bonne dose de courage pour poser des questions. (Même si ce n'est que de demander si le siège d'autobus à côté de moi est libre.)

Utilisez votre voix pour demander ce que vous voulez ou ce que vous ne comprenez pas complètement. Chacun a le droit de vous dire oui ou non et vous-même avez toujours le droit de demander. Inversement, tout le monde a la droit de vous interroger, et vous avez la possibilité de dire oui ou non.

Je comprend très bien cet accord et la notion des suppositions qui empoisonnent notre vie. Là où je trouve difficile, presque impossible, de respecter cet accord c'est lorsque je veux faire une surprise ou un cadeau à quelqu'un. Dans ces situations, me semble qu'il faut que je dois présupposer ce qui fera plaisir à l'autre.

Est-ce que ce troisième accord vous semble réalisable dans votre vie. Y a-t-il des sphères, ou des secteurs, dans votre vie où abolir les suppositions vous semble plus difficile? Au plaisir de vous lire.

samedi 1 mars 2014

Quoiqu'il arrive

n'en faites pas une affaire personnelle.

J'aime beaucoup cet accord. Dans les pages qui expliquent cet accord, je trouve beaucoup de similitude avec ma pensée. Mais c'est aussi un des plus difficiles, pour moi, à mettre en pratique.

Vous faites une affaire personnelle de ce qui vous est dit parce que vous y donnez votre accord. Vous acceptez ce qui vous est dit ou fait comme la vérité; vous croyez ce que l'on vous dit sans remettre en question ce que VOUS en pensez. Vous accordez votre attention à ce que vous entendez et y donnez toute crédibilité.

Le deuxième accord révèle un fait essentiel, dont nous n’avons pas souvent conscience. Je pourrai le résumer ainsi : « les autres ne parlent que d’eux-mêmes et ne jugent que par rapport à eux-mêmes ». Ceci est fort compréhensible intellectuellement. Nous avons tous notre propre système de perception et d’analyse du monde, nous avons tous nos propres traumatismes, nos propres blessures, nos propres peurs et nos propres croyances. Alors pourquoi prenons-nous personnellement ce que les autres nous disent et pourquoi réagissons-nous émotionnellement en permanence?

La principale raisont est l'importance personnelle que nous nous octroyons. L'auteur me «perd» un peu lorsqu'il affirme que s'accorder de l'importance, se prendre au sérieux, est une grande manifestation d'égoïsme. Or, je -herosdemavie- crois dur comme fer que chaque personne est importante. En plus de croire que chaque personne doit être le héros de sa vie, je crois que chaque personne a une «utilité» sur terre.

Là où il est vraiment dans ma ligne de pensée, c'est lorsqu'il dit que nous sommes nullement   responsable des actes et/ou pensées des autres.  Chacun vit dans son propre monde, dans le monde qu'il se construit dans sa tête. Chacun vit dans un monde différent de celui dans lequel vous vivez. Pas totalement différent j'oserais ajouter, car parfois il y a des similitudes entre deux mondes, entre deux personnes, qui semblent très différentes à prime abord. Même si ce n'est qu'elles vivent sur la terre toutes les deux! J'utilise parfois l'expression «C'est plus simple dans ma tête» pour exprimer ma  difficulté à  exprimer  ma pensée et à rentrer dans le monde de la personne devant moi. Ce n'est pas le monde physique ou matériel dont il est question mais plutôt le monde intangible de l'esprit, des pensée, des interprétations et des jugements.

La plupart des gens interprètent, et même confrontent, ce qu'ils entendent et voient selon leurs propres normes, leurs propres valeurs et selon ce qui est bien ou mal selon eux. Cet accord nous invite à lâcher-prise de ce qu'on connaît et à voir ses commentaires, ou opinions, comme une «nouveauté» donc sans préjugés. (Vous connaissez les préjugés?)

Pour ne pas faire une affaire personnelle de ce qui arrive, il faut avoir confiance en soi et en son propre jugement. Être capable de déterminer ce qui est bon pour soi est l'une des grandes qualités de l'être humain. Être capable de dire oui ou non, d'accepter ou refuser ce qui lui est offert et de faire des choix. Vous devez avoir foi en vous-même. Certains l'appelle cela intuition, d'autres leur voix intérieure, mais quelque soit le nom que vous lui donnez ... écoutez la!

La personne devant vous, celle que vous croisez dans la rue (ou dans l'autobus) n'est pas vous. Il est donc logique qu'elle n'ait pas les mêmes pensées ou opinions ou commentaires que vous. La différence n'est pas nécessairement à proscrire, faut juste pas en faire une affaire personnelle. 


Jusqu'à un certain point, votre ombre n'est pas vous.
avec l'amabilité du photographe Brian Branch

Le premier accord nous a démontré le pouvoir de notre parole.  Ce pouvoir revient dans ce deuxième accord. Si on fais une affaire personnelle de ce que l'on entend autour de soi, si on accueille ces mots, ils peuvent détruire «notre monde.

Je termine ici mon résumé de ce deuxième accord. En espérant que mes explications n'ont pas été trop confuses. Que retenez-vous de cet accord?