mercredi 31 juillet 2013

Comment ça va?

C’est pas une vraie question malgré la forme interrogative de la phrase.

Je le sais et pourtant … je suis porté à considérer ces quelques mots comme une question sincère de la part de la personne devant moi. J’aime pas mentir, alors quand on me demande comment ça va, je me crois obligé de répondre la vérité. Comme si ça intéressait vraiment la personne qui me demande ça !

Parfois, la personne devant moi s’informe vraiment, mais la plupart du temps c’est une façon détournée de dire salut. Un genre de salutation. Comme mentionné dans un récent billet, je sens  un malaise quand ma réponse diffère de ce que les gens aimeraient entendre.

Ça m’a pris longtemps à comprendre ça et il m’arrive encore de confondre ! Si je croise quelqu’un qui me demande comment ça va alors que ça va pas cette journée-là, j’ai le réflexe de répondre la vérité, ça va pas, ce que mon interlocuteur ne veut pas nécessairement savoir. Habituellement, j’arrive assez facilement à percer les intentions de mes interlocuteurs et à faire la distinction entre ce que je peux dire à quelqu’un ou non.

On me dis souvent que mon visage est transparent et que toute mes humeurs y paraît. Je crois que c’est plus ma voix. Souvent, ma voix me trahie : même si je disais que je vais super bien mais que ma voix est toute petite et presqu’éteinte, on ne croira pas mes mots. Faut dire que j'ai pas une voix de ténor. Pour peu que la personne qui me pose la question me connaisse assez pour savoir que ma voix est un véritable baromètre pour mon moral. Même au téléphone ça marche, j’ai déjà testé.

De même si j’essais de feindre la mauvaise humeur, la colère ou autre alors que je suis de bonne humeur, ma voix sera toute gaie et enjouée même si mes mots disent le contraire. C'est pas très pratique pour jouer des tours à mes amis! J’ai compris ce principe et je me tais, à l’occasion, lorsqu’on me demande comment ça va. Mais le fait de ne pas répondre à cette question est ... y répondre!


Personnellement, j’évite cette question pour saluer quelqu’un. Si je pose cette question, et je la pose souvent, c’est que la réponse m’intéresse vraiment. Je m’intéresse à la personne à qui je pose la question et sa réponse, quelle qu’elle soit, mérite mon attention. Toutefois, je possède un genre de radar qui me permet de deviner si je dois poser une telle question ou non. Je crois que ce radar m’a évité quelques discussions pénibles mais surtout inutiles. Car je comprends parfaitement qu’une personne n’aille pas toujours « bien » et je considère qu’elle a pas besoin de se justifier.

Et vous, utilisez-vous souvent "comment ça va" comme salutation ou accordez-vous de l'importance à la réponse?

mercredi 24 juillet 2013

Le rêve

Non, non, ce billet n'a pas comme sujet une des "marotte" de la psycho-pop.

Bien que ce billet s'intitule le rêve, je ne parlerais pas des théories qui prône l'importance des rêves pour avancer dans la vie. Je crois que cette forme de rêve fait référence à un objectif à atteindre ou à un idéal. Deux concepts qui me puent au nez - comme bien d'autres choses d'ailleurs.

Le sujet est bel et bien le rêve, mais le rêve dans son sens le plus élémentaire.
 
J’en ai déjà fais mention sur ce blog (dans ce billet): une nuit de sommeil a souvent le pouvoir de me « réparer » et d’éclaircir mes idées, de relativiser mes problèmes. J’avoue que j’ai besoin d’un bon nombre d’heures de sommeil (9 ou 10 et parfois 11 – moins de 8 je suis …zombie au réveil !) Ce nombre d’heure de sommeil m’est nécessaire pour fonctionner (relativement) bien mais … ça fait une belle encoche dans une journée. Ma condition physique y est sûrement pour quelque chose dans ce besoin de sommeil.

Si je soustrais 10 heures –ce qui représente une nuit normale pour moi- à la durée d’une journée, il reste 14 heures pour m’adonner à toutes mes autres activités incluant les besoins primaires, secondaires et tous les autres. Je priorise mais malgré tout … la journée passe vite. Pour m’aider à voir les choses d’un autre point de vue, pour m’aider à mettre mes priorités à la bonne place et aussi pour « inventer » des solutions à mes problèmes, mes rêves peuvent m’être d’un grand secours.
 
Je n’en suis qu’au balbutiements, j’ai encore de la difficulté à me rappeler systématiquement de mes rêves. Toutefois, je suis convaincu de la pertinence des rêves, de leurs utilités et de leurs pouvoirs. D’ailleurs, il y a une expression/dicton qui dit «  Dormir là-dessus » en référence à un problème qui nous tracasse.


Loin d’avoir la tête dans les nuages, les gens qui accordent de l’importance à leurs rêves sont d’une sagesse que TOUS devrait avoir. Ces personnes croient, et j’en suis une, que la vie éveillée que nous vivons est imbriquée avec la vie endormie que nous vivons chaque nuit. Notre quotidien est peut-être la continuité de notre nuit et vice-versa. Beaucoup d’inventions humaines ont vus le jour la nuit ! Leur inventeur en ont rêvé et au matin réalisé ce qu’ils  avaient vus en rêve. Même chose pour certaines pièces musicales et/ou chansons.
 
 
J’aimerais beaucoup me rappeler plus de mes  rêves. Si quelqu’un a des trucs a me donner, je suis preneuse ! Le sujet m’intéresse et je fais souvent des lectures sur Internet sur les rêves et la richesse qu’ils peuvent nous apporter. Et vous, que pensez-vous de vos rêves?
 
Je vais terminer ce billet par une citation de Roosvelt:
 
« L'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves. »
 

mercredi 17 juillet 2013

Ah la météo!

On s’en préoccupe, on la critique mais … on l’apprécie rarement pour ce qu’elle nous offre.

La météo a le dos large, on lui attribue la majorité de nos maux. C’est vrai que plusieurs problèmes physiques, voire des maladies, sont aggravés par la température. S’il pleut, une majorité de gens s’en plains et s’il fait trop chaud aussi. Faut pas que ça dure trop longtemps, comme si il y avait risque que l’on fondent!
 
Je crois que c'est principalement les écarts de températures qui incommodent la plupart des gens. Qu'il fasse froid, chaud, qu'il pleuve ou neige, les gens ont des capacités d'adaptations étonnantes. Nos maisons sont, pour la plupart, assez bien isolées pour ne pas trop ressentir les « affres » de la météo. De plus, au fils des ans, l’Homme a inventé différents moyens pour contrer Dame Nature. S’il fait trop chaud, il y a les ventillateurs, s’il fait trop froid, il y a les chaufferettes. S’il pleut, il y a les parapluies et les chapeaux protègent du soleil. Nos garde-robes, pour la plupart d’entre nous, débordent de vêtements adaptés aux différents climats que nous sommes susceptibles de rencontrer.

 
Or, le monde est tellement mal en point que les températures sont « anormales ». Il fût un temps où c’était la végétation et les espèces animales qui en souffraient et maintenant … c’est rendu à l’Homme. Que c’est désolant de constater que notre planète est malade ! Là où il y avait pas de neige, maintenant il y en a et où il y avait de la neige ben … y en a pus. Faut maintenant se réadapter aux divers climats possibles dans notre région. Je serais que plus ou moins étonné si on inventait une cinquième saison !
 
 
Tout ça pour dire que : le temps qu’on a on l’a pour le temps que ça durera ! Ça peut changer très vite, du jour au lendemain et dans la même journée (nombre de preuves à l’appui). Aussi bien en profiter quand ça passe, sans en abuser toutefois.



De plus, la météo est un ciment social: quand on parle de la pluie, du froid, des espoirs de beau temps déjoués par la pression atmosphérique, on se souvient que l'étranger nous ressemble. Combien de fois, lors de rencontres sociales où il y a peu de sujets communs entre les invités, la conversation bifurquent sur la température qu'il fait et celle qu'il annonce. Comme  dans plusieurs autres domaines, je n'aime pas vraiment les annonces, en particulier les annonces qui ne sont pas à  100% sur et certain.

Personne n'a vraiment d'influence sur le thermostat extérieur mais ... on peut contrôler la température intérieure dans nos maisons et appartements.  On peut aussi modifier notre habillement pour que celui-ci nous procure chaleur ou fraîcheur.

Sur ce, je vous souhaite une bonne saison estivale. Profitez bien de la température que nous aurons!

lundi 8 juillet 2013

Jours de reposi

Comme plusieurs choses dans la vie, ses avantages peuvent devenir, parfois, des inconvénients.

Ils me protège mais en même temps ils sont un genre de prison. Ils entravent mes mouvements et me prive du contact direct avec la terre.

Bien que je comprenne l’utilité de cet accessoire, il me semble peu utile pour moi (surtout durant les journées de chaleur). Depuis quelques jours, la fonction de garder au chaud n’a pas sa raison d’être. Reste la fonction de sécurité (ou de prévention si vous aimez mieux)

Comme je ne marche pas, je trouve que cet aspect est amoindrie comparativement à quelqu’un qui marche dans la rue où plein d’objets peuvent  les blesser. Je ne suis pas à l’abri de tels accidents  mais … je risque moins de marcher sur un tesson de bouteille que mon voisin. Je sais que le risque de blessures est là pareil, je dois - comme tout le monde- faire attention. Un peu plus dans mon cas car cette partie de mon anatomie a perdue de la sensibilité.

Tout le monde peut se blesser. C’est pourquoi les médecins existent et les hôpitaux. Je fais pas exprès de me blesser mais je crois que c’est un des risques de … la vie. Je crois en la prévention et au fait de ne pas prendre des risques inutiles. Toutefois, je pense qu’il est impossible d’éviter tous accidents.

Dernièrement, on m’a dis de porter une attention particulière à mes pieds. M’assurer de ne pas m’ébouillanté quand je prends un bain et de ne pas geler lors de grands froids. On m’a proposé- imposé- des supports pour pallier les muscles paresseux. C’est sans prendre en considération que j’ai une tête de c… et que j’en fais qu’à ma tête !


Depuis quelques jours, je donne congé à mes souliers et laisse libres de toutes entraves mes pieds. Heureusement qu’il fait beau, je ne crains pas les engelures. Je crois qu’ils me disent merci !


Je me  promet de leur accorder une journées de congé de temps en temps, Ils me sont très pratiques alors ... ils méritent leurs jours de congé. Et vous, comment traitez-vous vos souliers?

Ah oui j'oubliais: c'est si bon de sentier la caresse du vent, de l'herbe et du sable sur mes pieds. J'ai moins de sensibilité dans les pieds , c'est vrai, mais j'en ai encore!