mercredi 7 août 2013

Échappée belle!

En toutes saisons, faut manger.

Une récente anecdote vous a informé que je côtoies assez régulièrement l’épicerie. Je sépare mes achats en deux -ou trois- fois pour que le sac se transporte facilement en quadriporteur.

L’arrivée des touristes dans mon village complique un peu mes déplacements. Je ne traverse la rue que si je le dois vraiment. Or, pour aller à l’épicerie, faut que je traverse. J’y vais donc lorsque la rue est moins achalandée: le matin ou après le souper.

Cette journée était une  des rares journées où je porte mes orthèses. Un des inconvénients majeurs de ces orthèses, c’est qu’elles  grossissent  mes pieds au point que peu de soulier « acceptent » les orthèses. Je peux mettre mes sandales alors … je les porte plus l’été. En théorie parce qu’en pratique … c’est pas vraiment le cas ! C'est plus facile avec mes sandales mais ... le velcro n'attachent pas au complet.


Bref, je les avais aux pieds - c'est des orthèses tibial qui s'accrochent sur mes avant-jambes- et mes sandales. J'avais soigneusement préparé ma liste d'épicerie et me dirigeai gaiement vers l'épicerie aux commandes de mon quadriporteur. L'horloge indiquait 18h15. J'avais bien choisis mon moment: le chemin était presque désert et je n'ai pas eu de difficultés à traverser. Dans l'épicerie également, il y avait peu de gens et j'ai trouvé tout les articles que je cherchais.

À mon retour chez moi, j'ai rangé mes achats dans mes armoires et dans le frigo. C'est au moment où j'ai ouvert la porte du frigo que mes yeux se sont posés sur mes pieds et que ... j'ai constaté qu'une de mes sandales manquait à l'appel.

Tout en continuant de défaire mon épicerie, je réfléchissais à quel moment j'avais bien pu perdre ma sandale. J'en avais aucune idée sauf que j'avais les deux aux pieds au moment de quitter l'appartement pour aller à l'épicerie. Il va sans dire que je ne regarde pas mes pieds très souvent, et encore moins quand je suis sur  mon quadriporteur (voir ce billet pour vous en convaincre).

Allons-y par déduction: D'accord, j'avais mes deux sandales quand j'ai quitté l'appartement. J'ai pas fais de mouvements qui auraient pu enlever ma sandales sur le chemin qui mène à l'épicerie. À l'épicerie par contre, j'ai pu tourner sur mon siège pour atteindre un objet sur une tablette et à ce moment, j'aurais perdu la sandale. Je ne me souvenais plus avec précision, mais c'était possible. J'en ais conclus que j'avais perdu ma sandale dans une allée de l'épicerie.

"Je vais avoir l'air fine de demander à un employé de l'épicerie s'ils ont retrouvés une sandale" que je me disais en me préparant à ressortir de l'appartement pour retourner à l'épicerie. Les employés "réguliers" me connaissent, sont habitués de me voir et à  mes drôles de demandes (exemple: peut-on ouvrir pour moi mon litre de lait?) que mon manque de dextérité m'oblige à faire parfois. Mais avec l'été c'est principalement des étudiants et à plus forte raison aux heures en soirée.

Pour prouver mes dires, je garde la sandale qui est restée dans mon pied et me dirige vers la porte-patio par laquelle je passe quand je suis en quadriporteur. Je vois alors ma sandale. J'ai tourné mon siège afin de déverrouiller la porte, c'est à ce moment que la sandale est tombée.


Comme plusieurs fois quand des anecdotes du genre m'arrivent, je me trouve ben comique. Vous arrive-t-il des anecdotes de ce genre parfois? Selon moi, autant en rire!

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